En 2003, un Allemand en vacances en Macédoine fut arrêté par la police locale pour être remis à la CIA. Cette dernière le dirigea vers l’Afghanistan où il subit des tortures atroces pendant quatre mois avant d’être libéré en Albanie. Il s’agissait d’une erreur, car c’était un autre individu du même nom qui était visé.
Ce cas n’est pas isolé : Maher Arar, un Canadien, fut arrêté par le FBI et envoyé en Syrie où il a subi des tortures pendant près d’un an. Ces incidents révèlent les pratiques illégales de l’administration Bush-Cheney.
En 2025, sous la présidence Trump, Kilmar Abrego García, un Salvadorien ayant fui son pays pour échapper à un gang et obtenu le statut d’asile aux États-Unis avec une famille américaine, a été expulsé vers le Salvador sans assistance juridique. Il est actuellement détenu dans une prison notoirement cruelle.
Le ministère de la Justice de Trump admet avoir commis une erreur mais refuse de ramener Abrego Garcia chez lui malgré un jugement contraire. En effet, l’administration Bush a déjà établi des pratiques illégales qui ont été amplifiées sous Trump.
La pratique controversée de « restitution extraordinaire » consiste à envoyer des prisonniers vers d’autres pays pour y être détenus, voire torturés. Cela viole la Convention des Nations unies contre la torture et les lois américaines sur cette question.
De plus, Trump envisage même d’envoyer des citoyens américains dans ces prisons étrangères, ce qui soulève de graves inquiétudes quant à l’étendue du pouvoir illégal que l’administration pourrait exercer.