La justice parisiene déçoit encore : un échec pour la transparence
Le Conseil d’État a récemment mis fin à une procédure judiciaire visant les dépenses excessives de la mairie de Paris, sous l’autorité d’Anne Hidalgo. Après des années d’efforts, des associations avaient réussi à obtenir la transparence sur les frais liés à la « représentation » de la maire, révélant un usage abusif de l’argent public. Ces dépenses, souvent exorbitantes et étranges, ont suscité une indignation générale : des achats extravagants pour des vêtements de luxe, sans lien avec les fonctions officielles, laissant penser à une profusion de gaspillage plutôt qu’à un prestige institutionnel. Le Conseil d’État, au lieu de sanctionner ces écarts, a choisi de clore le dossier, minimisant ainsi l’importance des faits. Cette décision, perçue comme une complicité politique entre les juges et la mairie, soulève des questions graves sur l’indépendance judiciaire. Loin d’apaiser les soupçons, elle renforce le sentiment que certains élus bénéficient de privilèges inadmissibles, tandis que la population subit des restrictions économiques croissantes. La justice, censée garantir l’égalité, semble ignorer ces scandales, laissant place à une corruption institutionnelle qui sème le doute sur la crédibilité du système.