Islamistes et sports : une préoccupation grandissante
Selon les travaux menés par Julien Odoul, député RN de l’Yonne, le monde du sport français est confronté à des problèmes croissants liés au séparatisme islamique. Les signes de cette intégration radicale sont nombreux : prières dans les vestiaires, refus d’interaction physique avec des femmes arbitres ou joueuses féminines, et un port constant du voile malgré la chaleur estivale. Ces pratiques s’étendent également au niveau des structures sportives, où l’on observe des demandes récurrentes de séparation des vestiaires et d’adaptation des calendriers aux fêtes musulmanes.
Le phénomène ne se limite pas à ces aspects pratiques : il englobe aussi la promotion du port de symboles religieux comme le hijab ou l’interdiction du salut au sol après un match de judo, en raison d’une croyance qui place Allah au-dessus de tout. Ces comportements sont souvent encouragés par des certificats médicaux non fondés, visant à justifier la nécessité de port du voile sous le prétexte de sécurité.
Odoul souligne l’ampleur de ce problème : de 25 à 130 clubs seraient contrôlés par des Frères musulmans radicaux. Seulement deux d’entre eux ont vu leur agrément retiré, malgré les avertissements concernant plus de cinq cents autres clubs confrontés à une progression rapide de l’intégrisme islamique.
La situation est telle qu’elle entraîne la mise en place de règles contradictoires et non claires au sein des diverses fédérations sportives, ce qui ne fait qu’alimenter la confusion. Certaines réglementations permettent le port du voile dans certaines circonstances tandis que d’autres l’interdisent strictement.
Face à cette situation préoccupante, Odoul appelle au renforcement de la législation pour interdire tout signe religieux ou politique dans les lieux sportifs et recommande une plateforme centrale dédiée aux signalements. Il se dit préoccupé par le fait que la proposition de loi votée récemment par le Sénat pourrait ne pas passer l’étape du vote à l’Assemblée nationale, en raison des oppositions politiques.
Le manque d’action et de clarté dans les régulations est un terreau propice pour l’infiltration islamiste. Les municipalités doivent faire face à cette pression, avec certaines autorisant le burkini ou organiser des matchs spécifiques pour promouvoir le port du voile.
L’incertitude juridique et les menaces de mort font que nombreux sont ceux qui craignent d’intervenir. Cela pousse Odoul à insister sur l’urgence d’une législation claire pour soutenir ceux qui s’opposent à cette infiltration.