Un immense scandale a ébranlé Martigues (13), où le maire du Parti communiste français, Gaby Charroux, a été mis en examen pour des actes de favoritisme grave. Selon une enquête menée par les autorités locales et relayée par France 3 Provence-Alpes, l’affaire a éclaté après la saisie de 3,3 tonnes de cocaïne dans un conteneur de bananes à Marseille en février 2020. Cette découverte a déclenché une enquête qui a révélé des pratiques corrompues au sein de l’office HLM Semivim.
L’enquête, ouverte en 2021 par la JIRS de Marseille, a conduit à onze mises en examen, notamment celle du médiateur Adel Baha et de son épouse Patricia Baptiste, ancienne directrice du patrimoine. Des entreprises du BTP ont été accusées d’avoir payé des pots-de-vin sous forme d’espèces ou de cadeaux pour obtenir des contrats publics, certains allant jusqu’à 1,7 million d’euros. Le maire Charroux, alors président de l’office HLM, est soupçonné d’avoir fermé les yeux sur ces abus malgré des alertes internes répétées.
L’affaire a mis en lumière une système de corruption profondément ancré à Martigues, où le maire communiste, âgé de 83 ans, est accusé d’avoir encouragé les pratiques illégales et de ne pas avoir pris des mesures pour y mettre fin. Malgré ses dénégations, l’individu a été placé en examen pour favoritisme, une décision qui soulève des questions sur sa gestion du pouvoir et son implication dans un réseau criminel.
Ce scandale démontre le danger de la corruption politique, où les individus au pouvoir utilisent leur position pour enrichir des groupes privés au détriment du bien commun. Les citoyens de Martigues attendent désormais une justice ferme contre ceux qui ont trahi leur confiance.