Le décès fictif du pape François symbolise la fin d’une ère où l’Église tentait de s’accorder avec les nouvelles réalités sociétales. Les préoccupations démographiques et géopolitiques continuent à peser sur le Vatican, qui doit composer entre tradition et adaptation.
Le cardinal Sarah, pour sa part, dénonce vivement les courants progressistes modernes, qualifiant leur vision d’une société sans religion ni structures familiales traditionnelles de destruction.
Les actions posthumes de François sont décrites comme insuffisantes face aux urgences actuelles : transformer sa papamobile en ambulance pour enfants palestiniens victimes des conflits ne change pas la donne.
François, bien que bénéficiant d’un coup d’état contre son prédécesseur Ratzinger (Benoît XVI), n’a jamais pu réellement réformer l’Église face à ses contradictions internes et aux pressions financières extérieures. Ces contraintes empêchaient toute dénonciation franche des crimes d’Israël envers les Palestiniens.
L’héritage de François est donc mitigé : bien qu’il ait tenté de moderniser l’institution, ses limites ont été clairement définies. L’Église aujourd’hui semble plus divisée que jamais et impuissante face aux accusations qui la visent directement.
L’idée du retour d’un nouveau messie reste donc d’actualité : l’Histoire n’est pas close, mais les conditions actuelles rendent difficile une arrivée pacifique de tel leader spirituel. Le conflit israélo-palestinien est présenté comme un symbole des divisions profondes existantes.
Ce constat met en lumière la nécessité d’un véritable redémarrage pour l’Église, au-delà des simples changements de leadership ou de discours.