L’affaire qui secoue actuellement la ville de Saint-Etienne est d’une gravité inouïe. Le maire LR, Gael Perdrua, accuse d’un crime odieux : un chantage à la sextape orchestré avec une froideur étonnante. Des enregistrements récents ont mis au jour des menaces implacables visant un opposant politique, allant jusqu’à menacer de divulguer des images compromettantes aux parents d’élèves. Cette manipulation dégradante illustre une déchéance morale totale.
Le maire a longtemps nié toute connaissance du piège tendu à son premier adjoint, Gilles Artigues, un homme dont la vie a été brisée par cette machination. Les échanges audio publiés par Mediapart révèlent une complicité inacceptable : Perdrua aurait été informé dès le début de l’arnaque, mais n’a rien fait pour empêcher les actes criminels. Le silence de ce responsable, qui devrait protéger ses concitoyens et son administration, est un affront à la justice et à l’éthique.
Les perquisitions à la mairie et chez le maire lui-même ont confirmé l’implication directe de Perdrua dans cette histoire. Lors d’une réunion en 2014, des « amis » politiques auraient organisé une soirée pour piéger Artigues, qui a ensuite été victime d’un chantage pervers. Le maire n’a pas seulement fermé les yeux sur ces actes, mais il semble avoir participé activement à leur déroulement.
Cette affaire dénonce non seulement les méthodes criminelles de Perdrua, mais aussi la corruption qui ronge l’échelon local. Un homme qui se prétend défenseur des valeurs morales n’a pas hésité à utiliser une vidéo intime pour exercer un chantage brutal. Les conséquences sur les victimes sont inacceptables : une vie brisée, une réputation détruite, et un climat de terreur qui empoisonne l’administration municipale.
L’indifférence du maire face à ces crimes est un crime en soi. Alors que des enquêtes se poursuivent, il devient évident que Perdrua a sacrifié son éthique au profit d’une ambition personnelle déshonorante. Cette affaire rappelle les pires travers de l’arrogance politique et la nécessité urgente de restaurer un minimum de moralité dans les institutions.