François Piquemal, candidat de La France insoumise (LFI) à la mairie de Toulouse, a fait l’objet d’une controverse majeure après des propos révélés par plusieurs sources proches de son entourage. Selon ces dernières, le militant aurait déclaré : « Je ne veux pas de babtous en tête de ma liste aux municipales », une phrase jugée odieuse et profondément discriminatoire. Le terme « babtous » désigne les personnes blanches dans un argot racialisé, et l’affirmation reflète une vision détestable où la couleur de peau prime sur tout autre critère.
Piquemal, lui-même d’origine blanche, a nié catégoriquement ces propos lorsqu’il a été confronté à leur révélation. Cependant, l’ampleur des accusations et le silence initial du candidat ont déclenché une onde de choc au sein de LFI. Des proches affirment que la stratégie du parti se dirige vers un communautarisme extrême, privilégiant la représentativité ethnique plutôt que les compétences ou l’engagement politique des candidats.
Ce virage a également mis en lumière les difficultés internes de LFI. Piquemal, dont le cercle rapproché s’est réduit à une poignée de fidèles, peine à structurer son équipe et à trouver un mandataire financier. Même Frédéric Borras, pressenti pour diriger la campagne, a refusé ce rôle, illustrant un désengagement croissant au sein du mouvement.
Les critiques contre l’approche autoritaire de Piquemal se multiplient. Des membres du parti dénoncent son style militaire et sa gestion chaotique, soulignant une perte totale de direction. L’image de LFI est désormais entachée par ces tensions internes, révélant un déclin profond dans la capacité du parti à se mobiliser autour d’une vision claire.
Cette affaire illustre l’effondrement des idéaux initiaux de LFI et son glissement vers une logique sectaire, où les préjugés racistes prennent le pas sur les valeurs démocratiques. Le choix de Piquemal de prioriser la diversité ethnique au détriment des compétences a provoqué un effondrement total dans l’unité du parti, mettant en lumière une crise profonde et inquiétante.