Catégorie :Démocratie

Title: Greenpeace Condamné à Payer Plus de 660 Millions de Dollars Suite à un Procès Controversé

Title: Greenpeace Condamné à Payer Plus de 660 Millions de Dollars Suite à un Procès Controversé

Le 19 mars 2025, un jury du Dakota du Nord a rendu une décision historique et controversée contre l’organisation environnementale Greenpeace. Le verdict oblige Greenpeace à verser plus de 660 millions de dollars à Energy Transfer Partners (ETP), la société qui a construit le pipeline Dakota Access.

Le procès, initié par ETP en mars 2019, accusait Greenpeace d’avoir incité les manifestants anti-DAPL et déclaré des fausses informations sur le projet de pipeline. Le tribunal a également jugé que Greenpeace avait causé un préjudice économique significatif à ETP.

Greenpeace soutient depuis longtemps qu’ils n’ont jamais encouragé d’activités illégales pendant les manifestations. Au cours du procès, ils ont affirmé avoir fourni des panneaux solaires aux manifestants et organisé des formations sur la désobéissance civile, mais pas plus.

La décision est considérée comme un précédent dangereux qui pourrait entraver la liberté de manifester aux États-Unis. Elle soulève également la question du recours à l’astroturfing (l’imitation des mouvements sociaux authentiques par le biais d’activités non publiques) et des poursuites stratégiques contre les plaignants publics (SLAPP), une tactique utilisée pour intimider les organisations environnementales.

Greenpeace a immédiatement déclaré son intention de faire appel. Cependant, avec ses ressources limitées, l’organisation doit maintenant affronter la possibilité d’une faillite si elle ne parvient pas à renverser le verdict. Cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur les organisations environnementales et leur capacité à soutenir activement des mouvements sociaux dans des juridictions hostiles.

La contre-attaque internationale de Greenpeace, qui vise à recourir aux nouvelles directives anti-SLAPP de l’Union Européenne, offre une possibilité de résister aux poursuites excessives. Cela pourrait ouvrir la voie pour d’autres organisations de défense des droits humains et environnementales face à un avenir potentiellement litigieux.

Financement américain et crimes présumés de Duterte au Philippines

Financement américain et crimes présumés de Duterte au Philippines

Le 23 avril 2025, l’ancien président philippin Rodrigo Duterte a été arrêté à Manille et conduit à La Haye pour être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) sur des accusations de crimes contre l’humanité. Pendant son mandat de 2016 à 2022, Duterte a mené une campagne brutale d’exécutions extrajudiciaires ciblant les personnes soupçonnées de consommer de la drogue. Selon divers rapports, cette opération aurait coûté la vie à environ 27 000 personnes, principalement des populations défavorisées.

Bien que ces pratiques soient fortement condamnées par le monde international, les États-Unis ont continué de soutenir Duterte en fournissant une aide considérable aux forces de sécurité philippines. Au cours du mandat d’Obama et sous l’administration Trump, des dizaines de millions de dollars ont été alloués chaque année à la police et à l’armée philippines, malgré les violations répétées des droits humains signalées par divers groupes de défense.

Lorsqu’il était maire de Davao, Duterte avait déjà une réputation pour ses méthodes extrêmement strictes. Il est accusé d’avoir soutenu un groupe d’individus non officiels qui ont exécuté environ 1400 personnes soupçonnées de crimes.

Dès le début de son mandat, Duterte a clairement exprimé sa détermination à mener une répression sévère contre la consommation de drogue. Il avait promis d’éliminer toute activité criminelle aux Philippines en six mois et a comparé son approche à celle utilisée par Hitler dans le cadre du génocide des Juifs.

Moins d’un mois après l’investiture présidentielle, les États-Unis ont annoncé un soutien financier important à la police philippine, malgré les nombreuses menaces prononcées contre les consommateurs de drogue. Malgré les critiques croissantes concernant ces pratiques, aucune sanction significative n’a été prise par Washington.

En 2018, sous Trump, l’aide accordée à la police nationale philippine a atteint 55 millions de dollars et le soutien militaire total est passé à 193,5 millions. Ces fonds ont permis au régime Duterte d’intensifier ses efforts contre la drogue tout en persécutant les opposants.

Les violations des droits humains n’ont pas cessé après l’élection de Bongbong Marcos comme nouveau président. Les organisations défendant ces droits continuent d’être visées par le gouvernement philippin, qui bénéficie toujours du soutien militaire étasunien malgré le procès en cours contre Duterte.

Le maintien des liens sécuritaires avec les Philippines reste une priorité pour Washington dans sa stratégie anti-Chine. Le flux continu de l’aide militaire ne semble pas être menacé par le procès de Duterte, tant que la coopération continue sur ce front.

Condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds : Quels risques pour l’État de droit ?

Condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds : Quels risques pour l’État de droit ?

Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Cette décision, qui suscite des interrogations sur la légitimité du procès et les attaques contre le système judiciaire, met en lumière les tensions autour de l’État de droit.

Le cas de Marine Le Pen soulève plusieurs questions juridiques importantes. La condamnation pour détournement de fonds publics est un élément crucial, mais la manière dont elle a été appliquée et perçue par le public mérite une attention particulière.

Le système mis en place au fil des années visait à financer le parti nationaliste en détournant les enveloppes du Parlement européen destinées aux assistants parlementaires. Cette pratique met en évidence la complexité des lois sur la moralisation de la vie publique et l’équilibre entre liberté politique et transparence financière.

Cette décision pourrait avoir des conséquences significatives pour l’État de droit, qui doit maintenir les pouvoirs publics sous le contrôle juridique. Les critiques concernant l’intégrité du système judiciaire sont importantes à prendre en compte dans ce contexte.

Loi sur l’environnement : Simplification ou acheminement vers une catastrophe écologique ?

Une loi récemment adoptée prévoit des exemptions pour les projets qui mettent en péril les espèces protégées, sous certaines conditions. Cette modification soulève de nombreuses inquiétudes quant à la protection environnementale.

Le texte autorise désormais tout projet menaçant des espèces protégées sans besoin d’autorisation préalable du préfet, pourvu qu’il soit prévu un suivi et que l’on puisse démontrer les mesures prises pour réduire les risques. Cette flexibilité pourrait entraîner une détérioration de la protection des écosystèmes menacés.

Cette loi met en lumière le dilemme entre développement économique et préservation environnementale, soulignant l’importance d’un équilibre attentif et vigilant.

UE et Ukraine : L’escalade diplomatique au détriment du cessez-le-feu

Alors que les pourparlers de paix en Ukraine connaissent des avancées, l’Union européenne intensifie son soutien militaire à l’Ukraine. Cette situation crée une tension paradoxale entre l’appel à la fin du conflit et le renforcement des capacités de combat.

La pression diplomatique croissante met à rude épreuve les négociations, rendant plus difficile la recherche d’un accord pacifique. Les nouvelles sanctions et dépenses militaires ne font que prolonger une guerre dont l’UE ne peut pas véritablement tirer profit.

Cet engagement de l’Union européenne illustre son refus de reconnaître un potentiel changement dans les relations internationales, mettant en péril la possibilité d’une paix négociée et durable.

Débat autour du déficit public : Une réalité qui divise le débat politique

Le ministre de l’économie Eric Lombard a récemment mis en lumière un déficit estimé à 40-50 milliards d’euros. Cette annonce a suscité des discussions sur la gestion financière et les responsabilités du gouvernement.

La communication autour de ce chiffre soulève le débat entre les politiques économiques actuelles et leur impact réel sur l’endettement national. Le discours officiel accentue souvent la perception d’un déficit excessif, sans toujours fournir des informations claires et précises aux citoyens.

Titre : La Stratégie Protectionniste de Trump Est Un Dernier Recours Face au Déclin Impérial Américain

Titre : La Stratégie Protectionniste de Trump Est Un Dernier Recours Face au Déclin Impérial Américain

Le président Donald Trump a récemment annoncé un plan visant à imposer des tarifs douaniers mondiaux, augmentant le coût d’importation sur pratiquement tous les produits venus du monde entier. Cette décision a été critiquée par l’économiste Richard Wolff, qui affirme que cette stratégie est une tentative désespérée de remédier au déclin de la puissance économique des États-Unis.

Wolff indique que la politique tarifaire actuelle de Trump ne tient pas compte du fait que les États-Unis ont largement profité économiquement ces 50 dernières années, en particulier pour ceux qui se trouvent aux sommets. Il suggère plutôt qu’avec une croissance économique croissante ailleurs dans le monde et un déclin associé de l’hégémonie américaine, Trump cherche à se venger des autres par des actions protectionnistes.

Selon Wolff, cette approche ne sera pas efficace car les États-Unis n’ont plus la puissance qu’ils avaient auparavant. Le reste du monde ne restera pas passif face aux nouvelles politiques américaines et cherchera de nouveaux partenaires commerciaux pour s’en protéger. Par exemple, l’Union européenne, la Chine et le Japon ont déjà indiqué leur intention de renforcer leurs liens économiques.

L’économiste met en garde contre les risques associés à ces tarifs douaniers, notamment une éventuelle récession économique due à l’augmentation des prix pour les consommateurs américains. De plus, le déclin du rôle dominant des États-Unis dans la scène internationale est inévitable et ne peut être résolu par des mesures protectionnistes.

Wolff souligne que cette tentative désespérée de Trump d’atténuer les effets d’un empire américain en pleine crise n’est pas une solution durable. Il suggère plutôt qu’il serait plus judicieux pour les États-Unis de reconnaître et d’accepter leur nouveau rôle dans un monde multipolaire.

Nombreux journalistes tués au cours du conflit israélo-palestinien à Gaza

Nombreux journalistes tués au cours du conflit israélo-palestinien à Gaza

Date: 2025-04-19

Selon un rapport récent, le conflit en cours dans la bande de Gaza a coûté la vie à plus de deux cent vingt-deux journalistes, surpassant ainsi le nombre total de journalistes tués lors des sept principales guerres menées par les États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce bilan dramatique souligne l’impact dévastateur du conflit sur la couverture médiatique et les professionnels des médias.

Le projet « Coûts de la guerre » du Watson Institute for International and Public Affairs de l’université Brown a compilé ces chiffres, qui se basent sur les rapports d’Al Jazeera et du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Ces données mettent en évidence le caractère particulièrement meurtrier du conflit actuel en termes de pertes dans le corps des reporters.

Au cours du mois de mars, le nombre de journalistes tués a atteint un sommet inédit avec 37 victimes. Ce bilan affligeant témoigne de l’ampleur de la violence subie par les professionnels de l’information sur place.

Le rapport souligne également que près de 380 journalistes ont été blessés depuis le début du conflit en janvier dernier, selon des données fournies par le Syndicat des journalistes palestiniens.

Ces chiffres alarmants ne laissent planer aucun doute quant à l’ampleur du danger encouru par les journalistes sur le terrain. Le rapport pointe spécifiquement que Israël a « déclenché une guerre implacable contre la presse ». Cette accusation est renforcée par des cas documentés où il y aurait eu un ciblage direct de professionnels des médias, selon Reporters sans Frontières.

Le meurtre récent du journaliste Hossam Shabat, âgé seulement 23 ans et connu pour sa couverture intransigeante de la zone du nord de Gaza, illustre le danger constant pesant sur les reporters. Israël a reconnu l’assassinat mais affirme que Shabat était un terroriste sans fournir aucune preuve concrète.

Le même jour, une autre tragédie s’est produite avec la mort d’un autre journaliste Mohammed Saleh Al-Bardawil et de sa famille entière. Ces événements sont particulièrement choquants et révèlent une escalade de la violence dirigée contre les professionnels des médias.

Le rapport met également en lumière que Israël s’est employé à perturber le flux d’informations, notamment par l’interruption du système de communication à Gaza et par des actions d’intimidation et de répression généralisées visant la presse. Ces pratiques entravent sérieusement les efforts des journalistes pour documenter fidèlement ce conflit.

Changement de ton en Chine : vers une économie axée sur la consommation

Changement de ton en Chine : vers une économie axée sur la consommation

En octobre 2021, Xi Jinping, le président chinois, présentait un concept clé pour l’avenir du pays : la « prospérité commune ». À l’époque, il dénonçait vertement le modèle social étatique occidental, le qualifiant de piège protégeant les paresseux. Cependant, lors des réunions annuelles en mars 2025, une stratégie a été proposée pour améliorer l’environnement de consommation et s’orienter vers une économie centrée sur le pouvoir d’achat des ménages.

Le rapport met également en lumière les efforts actuels de la Chine pour développer un système social plus solide. Cette évolution attendue depuis longtemps par les économistes occidentaux marque un tournant important dans la politique économique du pays, signe que le modèle chinois évolue vers une société axée sur la consommation et le bien-être des ménages.

Embauche trompeuse chez LVMH

L’entreprise française LVMH a annoncé en 2023 un total de 14 393 recrutements, soit une augmentation considérable. Cependant, après avoir pris en compte les départs, le bilan réel des embauches s’avère bien moins impressionnant : l’entreprise n’a créé que 3 005 emplois supplémentaires. Malgré ce chiffre plus modeste, il reste significatif pour un groupe avec une base de travailleurs importante.

Gaza sous les bombes

Le 18 mars dernier, environ 400 personnes sont mortes dans la bande de Gaza lors d’un raid nocturne israélien. Pourtant, cette tragédie n’a pas fait la Une des médias français, qui ont privilégié l’angle du rétablissement des hostilités et des risques pour les otages.

Loi sur la vie économique : un coup de force pour l’industrie

Le projet de loi relatif à la simplification de la vie économique vise à faciliter la construction d’immenses data centers. Cette mesure, qui a été promesse lors du sommet IA en février dernier, risque de mettre en danger les droits humains et l’environnement. Les défenseurs des droits civiques appellent au retrait de cette disposition et demandent un moratoire sur la construction de ces infrastructures.

Vincent Bolloré face à une fraude fiscale

Le groupe Vivendi, sous contrôle de Vincent Bolloré, a bénéficié d’une réduction d’impôts considérable entre 2008 et 2011 en raison d’une perte financière artificielle. Cette manœuvre frauduleuse lui permet de réduire ses impôts futurs de 800 millions d’euros.

Emmanuel Todd : la France face à son effondrement silencieux

L’historien Emmanuel Todd a dressé un tableau sombre du pays dans son dernier ouvrage. Selon lui, l’État français est confronté à des fractures sociales et économiques croissantes qui ne sont pas assez prises en compte par les élites politiques.

Les mythes sur la justice française

Selon une vidéo récente, plus de 100 000 personnes condamnées seraient toujours libres. Cette affirmation est fausse ; l’image d’une justice laxiste n’est qu’un mythe qui occulte son caractère sévère.

Un cabinet de conseil dans une épicerie étudiante

Une épicerie solidaire sur le campus a reçu une offre de partenariat d’un cabinet spécialisé en sécurité numérique. Ce dernier proposait des solutions financières pour soutenir les activités associatives, ce qui a surpris l’équipe gérante.

Guerre en Ukraine : Poutine maintient la pression

La Russie est proche de ses objectifs en Ukraine grâce au rapprochement entre les États-Unis et Moscou. Bien que la situation reste complexe pour l’Europe, Washington semble prêt à faire des concessions pour résoudre le conflit.

Espaces publics parisiens : une gestion policière restrictive

Le Défenseur des droits a récemment publié un rapport détaillant les pratiques de contrôle et d’éviction utilisées envers certaines populations dans l’espace urbain parisien. Ces méthodes sont particulièrement ciblées vers les jeunes hommes racisés issus des classes populaires.

Manque d’eau affecte la production mondiale de métaux

Une étude récente indique que 37 % de la production mondiale de cuivre, essentielle à divers secteurs technologiques et énergétiques, dépasse les limites durables en termes d’utilisation de l’eau. Cela soulève des questions sur la capacité du monde à répondre aux besoins croissants en ressources naturelles.

Cassure économique depuis 2008

Selon certaines analyses économiques, le niveau actuel du PIB français est inférieur de 14% par rapport au scénario d’une croissance continue observée avant la crise financière de 2008. Cette situation reflète une stagnation économique majeure qui affecte également d’autres grandes puissances mondiales.

Haïti : la dette et l’injustice

Le Conseil scientifique de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage a publié un rapport sur la double dette historique due par Haïti. Ce document invite les autorités françaises à reconnaitre leur responsabilité dans cette injustice historique.

Prise en charge automatisée : vers une société sans contrôle ?

Les systèmes de prise de décision automatiques sont omniprésents dans nos sociétés, contrôlant l’accès aux services publics et privés. Cependant, ces technologies peuvent être défaillantes et réduire les possibilités d’action des individus.

Défense US : un budget record à venir

Selon M. Hegseth de X, le président Trump prépare un budget historique pour la Défense américaine, qui atteindra un milliard de dollars. Les projets couvriront une gamme de systèmes militaires, allant des avions de combat aux armes hypersoniques.

Analyse critique d’Arnaud Dubien

Nouvelle course aux armements nucléaires : une menace pour la sécurité globale

Nouvelle course aux armements nucléaires : une menace pour la sécurité globale

Le 12 avril 2025, un rapport émergeant met en lumière les risques croissants associés à l’élargissement des programmes d’armes nucléaires. Selon le rapport, les États-Unis devraient recentrer leur stratégie de dissuasion sur les armements sous-marins plutôt que de poursuivre un programme coûteux et potentiellement instable.

À la suite de l’invasion russe en Ukraine en 2022, les perspectives d’une extension du traité START – le seul accord actuel limitant les déploiements d’armes nucléaires entre les États-Unis et la Russie – se sont considérablement évanouies. Ce traité limite les stocks d’armes à 1550 pour chaque puissance, tout en imposant des vérifications.

Parallèlement, le Pentagone s’engage dans un vaste plan de déploiement d’armements nucléaires estimé à plus de 1700 milliards de dollars sur trois décennies. Ce programme prévoit l’équipement de nouvelles plateformes aériennes, terrestres et marines avec des armes atomiques, ainsi que le développement d’une nouvelle génération d’ogives.

Cependant, selon un rapport du Centre Stimson, cette approche pourrait être extrêmement dangereuse. Le document recommande une stratégie de dissuasion basée sur la prudence : éviter ou décourager les conflits en projetant des capacités et une détermination accrues pour augmenter le coût potentiel d’une guerre.

Le rapport souligne que les nouveaux ICBMs (missiles balistiques intercontinentaux) prévus par le Pentagone, tels que l’IHS Sentinel, sont coûteux et moins efficaces en matière de dissuasion comparé aux sous-marins. Les auteurs estiment qu’une course armement nucléaire avec la Russie et la Chine ne ferait que renforcer les risques.

Le rapport propose trois principaux changements : une stratégie nucléaire centrée sur les missiles sous-marins, l’évitement du développement de systèmes tactiques plus petits et potentiellement dangereux, et l’abandon des essais en surface. Ces recommandations pourraient non seulement améliorer la sécurité globale, mais également permettre d’économiser des milliards de dollars.

Les architectes de la guerre irakienne occupent aujourd’hui des postes universitaires influents

Les architectes de la guerre irakienne occupent aujourd’hui des postes universitaires influents

Date : 10 avril 2025

Il y a vingt-deux ans, les États-Unis lançaient une invasion illégale en Irak. Aujourd’hui, ceux qui ont orchestré ce conflit sont confortablement installés dans des institutions académiques renommées.

Le 20 mars 2003 marquait le début d’une guerre menée sous de faux prétextes : l’existence hypothétique d’armes de destruction massive irakiennes. Cette agression a coûté la vie à des centaines de milliers d’Irakiens et déclenché une cascade de désastres humanitaires.

Aujourd’hui, les principaux responsables de cette entreprise belliqueuse occupent des postes honorifiques dans les universités américaines. Parmi eux figurent Condoleezza Rice, ancienne conseillère à la sécurité nationale et secrétaire d’État ; David Petraeus, commandant en chef lors de l’invasion puis directeur de la CIA ; ainsi que Douglas Feith, sous-secrétaire à la Défense chargé des opérations étrangères.

Ces anciens acteurs politiques sont aujourd’hui associés à des institutions prestigieuses. Rice tient une chaire de commerce mondial et d’économie à Stanford Business School ; Petraeus est professeur invité à l’université Yale et titulaire de la bourse Kissinger, tandis que Feith enseigne malgré les protestations au sein du Georgetown School of Foreign Service.

Ce phénomène n’est pas isolé. L’année dernière, deux hauts fonctionnaires de l’administration Biden, Brett McGurk et Jake Sullivan, ont accepté des postes à Harvard, la chaire occupée par Sullivan étant nommée en l’honneur du controversé Henry Kissinger.

Alors que ces universitaires cautionnent les politiques guerrières américaines, leur rôle dans le soutien de l’apartheid et du génocide israélien à Gaza est souvent passé sous silence. De nombreux établissements ont réprimé vigoureusement les étudiants qui manifestaient contre ces atrocités.

Cette situation suscite des controverses et des remises en question sur le campus, notamment au sein de groupes comme Historiens pour la paix et la démocratie (HPAD). Ces militants universitaires se battent pour défendre la liberté académique et dénoncer les complicités avec l’industrie militaire.

Leur combat trouve un écho dans l’histoire : au début des années 1970, des soulèvements étudiants avaient remis en cause le lien entre universités et complexe militaro-industriel. De Stanford à Columbia, les mouvements contestataires ont forcé des revirements.

Aujourd’hui, alors que les architectes de la guerre irakienne occupent des postes d’influence dans l’enseignement supérieur, ces universitaires se mobilisent pour dénoncer le soutien implicite apporté à la répression israélienne. Leur engagement témoigne du besoin pressant de remettre en question les liens entre institutions académiques et projets militaires.

Titre: La menace du CFPB pour l’élite financière sous Trump et Musk

Titre: La menace du CFPB pour l’élite financière sous Trump et Musk

Le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB), créé en réponse à la crise financière de 2008, a joué un rôle essentiel dans la défense des intérêts des emprunteurs ordinaires contre les pratiques prédatrices du secteur financier. Cependant, sous l’ère Trump et avec l’intervention d’Elon Musk par le biais de son hypothétique « Département de l’efficacité gouvernementale » (DOGE), le CFPB fait face à une série d’attaques visant à affaiblir ses pouvoirs.

Dès son arrivée au pouvoir en 2017, Trump a tenté de démanteler cette agence qui protège les consommateurs contre les entreprises financières abusives. Malgré ces efforts initiaux infructueux, la situation s’est considérablement aggravée avec le retour au pouvoir du président américain et l’intervention de Musk.

Le 7 février dernier, Musk a déclaré sur son compte X que le CFPB était voué à disparaître. Cette annonce a été suivie d’ordres exigeant que le personnel arrête toutes activités réglementaires et enquêtatives, y compris l’arrêt du financement de l’agence par la Réserve fédérale.

Le nouveau directeur intérimaire Russell Vought a déclenché une série de mesures pour réduire les capacités opérationnelles du CFPB. Ces actions ont inclus des licenciements de stagiaires, le remplacement d’experts par des conseillers proches de l’élite financière et la suspension de plusieurs enquêtes.

Face à cette situation, des poursuites judiciaires ont été lancées pour contrer ces initiatives. Malgré cela, le CFPB est désormais affaibli et ne peut plus protéger efficacement les consommateurs contre les pratiques prédatrices du secteur financier. Cette situation favorise une reprise des pires comportements financiers observés avant la crise de 2008.

L’objectif final apparaît clair : affaiblir l’agence pour que l’industrie financière puisse opérer sans entrave réglementaire. Ces actions mettent en danger les intérêts des consommateurs et révèlent une volonté politique de privilégier les grandes entreprises au détriment du bien-être économique général.

Le déclin de l’Allemagne et la géopolitique mondiale du 8 avril 2025

Le déclin de l’Allemagne et la géopolitique mondiale du 8 avril 2025

L’historien Emmanuel Todd a récemment analysé le déclin économique et politique de l’Allemagne dans une série d’émissions. Il met en lumière les problèmes économiques actuels, la dépendance énergétique croissante et les tensions sociales qui minent la stabilité du pays.

En Corée du Sud, la Cour constitutionnelle a destitué le président Yook Suk-yeol pour avoir proclamé l’état d’urgence illégalement. Cette décision ouvre la voie à une nouvelle élection présidentielle avant juin 2025.

Aux États-Unis, la juge Bénédicte de Perthuis est sous menace après son jugement sévère contre Marine Le Pen et l’extrême droite française. Ce verdict a empêché temporairement Mme Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle de 2027.

Un sondage récent en France indique que près de la moitié des jeunes seraient prêts à servir dans l’armée et même à y perdre la vie. Cette situation inquiète les défenseurs des droits humains qui dénoncent un militarisme excessif encouragé par les médias.