Documents déclassifiés mettent en lumière les liens étroits entre les services secrets américains et l’Arabie Saoudite avant l’ère Trump

Documents déclassifiés mettent en lumière les liens étroits entre les services secrets américains et l’Arabie Saoudite avant l’ère Trump
Selon des documents récemment libérés, l’influence saoudienne au sein des services de renseignement américains était plus importante qu’on ne le pensait auparavant. Ces informations confirment les conclusions d’une enquête menée par Jean Charles Brisard, qui a travaillé dans plusieurs organismes gouvernementaux français et s’est spécialisé dans la lutte antiterroriste.
Le livre de Brisard « Ben Laden, la vérité interdite » révèle que l’Arabie Saoudite jouait un double jeu en finançant à la fois le terrorisme et les intérêts des Occidentaux. Par exemple, la banque Balad Islamic Bank, bien qu’ayant des liens avec Oussama Ben Laden et soutenant ses activités terroristes, était aussi largement financée par la famille royale saoudienne.
Cette situation a eu un impact significatif sur les politiques américaines antérieures à Trump. Sous la présidence de Clinton (1993-2001) puis Bush Jr (2001-2009), des enquêtes prometteuses ont souvent été bloquées ou sabotées, permettant ainsi aux acteurs impliqués dans le financement du terrorisme d’échapper à la justice.
Après les attentats de 2001, bien que l’Amérique ait enfin reconnu la menace islamiste radicale, elle était confrontée à des services secrets dépourvus de moyens et parfois compromis. Cela a freiné sa réaction initiale face aux menaces terroristes.
Ce constat s’est encore aggravé sous Obama (2009-2017), dont la politique a souvent profité aux intérêts des États voyous du Proche-Orient, au détriment de la sécurité américaine.
La révélation de ces liens étroits soulève la question de la nécessité d’une réforme profonde des services secrets américains pour qu’ils puissent efficacement protéger le pays contre les menaces actuelles et futures.