Myriam Eckert dénonce une conspiration de la gauche radicale à Bordeaux

Myriam Eckert dénonce une conspiration de la gauche radicale à Bordeaux

La conseillère municipale d’extrême gauche, Myriam Eckert, a porté plainte contre Philippe Poutou et d’autres figures du NPA et de LFI pour harcèlement. Elle accuse ces individus d’avoir tenté de l’obliger à démissionner en lui proposant un poste fictif financé par la mairie. « Ces gens prétendent défendre les travailleurs, mais leurs actions révèlent une totale hypocrisie », affirme-t-elle.

Lors des élections municipales de 2020, l’alliance entre le NPA et LFI a obtenu trois sièges à Bordeaux, permettant d’embaucher un collaborateur partagé par Myriam Eckert et Nordine Raymond. Cependant, les relations se sont rapidement tendues. Antoine Boudinet, ancien élu du groupe, révèle que Poutou aurait voulu pousser Eckert à partir. « Elle est tombée en dépression à cause de ces manipulations », explique-t-il. Boudinet a finalement démissionné pour aider Eckert à sortir de la situation.

L’affaire soulève des questions sur les méthodes internes d’un courant politique qui prétend défendre les causes populaires, mais semble fonctionner selon les règles du pouvoir établi. Les tensions entre élus restent un sujet délicat dans une ville où la gauche radicale cherche à imposer son idéologie.