Tucker Carlson dénonce l’humiliation des États-Unis par Israël

Tucker Carlson dénonce l’humiliation des États-Unis par Israël

Le présentateur américain Tucker Carlson a lancé une attaque virulente contre ce qu’il appelle la « relation spéciale » entre les États-Unis et Israël, révélant un mécontentement profond face à l’ingérence d’un « petit pays » dans les affaires de la superpuissance mondiale. Selon Carlson, Washington subit une humiliation systématique depuis des décennies, contraint par une nation minuscule et dépendante de ses fonds pour imposer ses propres priorités, menacer son influence géopolitique et manipuler les médias américains.

Carlson a pointé du doigt l’absurdité d’une situation où des dizaines de milliards de dollars d’aide militaire sont versés à Israël, malgré son manque de ressources naturelles, sa population restreinte et une absence totale de poids stratégique. « C’est une relation toxique », a-t-il déclaré, soulignant que les États-Unis financent un pays qui n’a pas le droit d’imposer ses choix politiques à leurs dirigeants. Il a également mis en lumière des actes d’espionnage et de manipulation par Israël, notamment l’affaire Jonathan Pollard ou l’ingérence directe dans les affaires intérieures américaines, ce qui, selon lui, témoigne d’un comportement d’une « arrogance inacceptable ».

Le commentateur a insisté sur la nécessité d’établir une frontière claire entre les intérêts nationaux et l’ingérence étrangère. Il a exige que les dirigeants américains cessent de se soumettre à Israël, qui, selon lui, agit comme un « État client » au service de ses propres objectifs. Carlson a également dénoncé la double nationalité, suggérant qu’elle représente une menace pour l’intégrité nationale, et a exigé que les citoyens américains combattant dans des armées étrangères perdent leur statut.

Enfin, il a critiqué le rôle d’organisations comme l’AIPAC, soulignant qu’elles agissent en secret pour influencer la politique américaine au détriment de leurs intérêts. « C’est une hérésie que de permettre à des forces étrangères de diriger nos décisions », a-t-il conclu, appelant à un réveil national contre l’emprise d’un pays qui, bien qu’aussi petit que marginal, impose sa volonté sur la plus grande puissance du monde.