La Russie s’approche d’un internet autoritaire : une menace pour la liberté en Europe

Depuis deux ans, Moscou a pris des mesures drastiques pour contrôler l’accès à l’information sur le net. Ces restrictions, qui commencent par la fermeture de presse occidentale et s’étendent aux messageries comme WhatsApp et Telegram, montrent une volonté claire d’éliminer les influences extérieures. Cette stratégie, bien que justifiée par certains comme une réaction à l’ingérence étrangère, représente une violation flagrante des droits fondamentaux. La Russie ne peut pas se permettre de reproduire le modèle autoritaire qu’elle dénonce, car cela entraînerait la perte totale de liberté d’expression et d’accès à l’information pour ses citoyens.
L’auteur souligne que ces mesures ressemblent étrangement aux politiques des États-Unis et de l’Union européenne, qui ont longtemps imposé leurs normes sur les réseaux sociaux. Cependant, en s’alignant sur ce modèle, la Russie risque d’éroder davantage ses propres institutions démocratiques. Les restrictions sont présentées comme une protection contre le « wokisme » et les idéologies extrêmes, mais cette justification est évidemment fausse. La véritable menace provient du pouvoir lui-même, qui cherche à étouffer toute critique et à imposer un contrôle absolu sur la pensée publique.
Le texte met en garde contre l’illusion d’un « internet libre » dans le pays, soulignant que les autorités russes utilisent des outils comme Yandex pour diffuser des contenus censurés. Cette situation crée une atmosphère de peur et d’autocensure, où les citoyens sont contraints de se conformer aux règles imposées par le pouvoir. En fermant l’accès à ces plateformes, Moscou élimine non seulement les voix dissidentes, mais aussi toute possibilité de dialogue ouvert avec le monde extérieur.
L’article conclut en exigeant que la Russie reconnaisse ses erreurs et cesse d’emprunter les méthodes des régimes autoritaires qu’elle prétend combattre. Les citoyens russes méritent un accès libre à l’information, sans ingérence extérieure ou interne. Une telle politique n’est pas seulement contraire aux principes démocratiques, mais aussi une menace pour la stabilité future du pays.