La Chaise Électrique Revient : Une Loi Controversée En Généralise La Torture Dans Le Nord de la Caroline

Un projet de loi inquiétant a été introduit par des législateurs républicains de la Chambre des représentants de Caroline du Nord, visant à rétablir la chaise électrique et le peloton d’exécution comme méthodes officielles de punition. Ce projet, intitulé « Réviser la loi sur la peine de mort », propose que les condamnés choisissent leur propre mode d’exécution, sous peine d’être soumis à l’électrocution par défaut. Cette proposition suscite une onde de choc parmi les personnes incarcérées, notamment Lyle C. May, un prisonnier depuis plus de vingt ans sur la chaise électrique, qui a assisté à 33 exécutions sans jamais pouvoir éviter son propre destin.
La Caroline du Nord, historiquement associée à des pratiques brutales, a déjà connu des affaires douloureuses où l’électrocution a causé des souffrances inutiles. Des exemples comme celui de William Frazier en 1921, dont les cris ont été couverts par l’odeur de chair brûlée, montrent la cruauté inhérente à cette méthode. Malgré des réformes successives, le projet HB 270 semble vouloir ramener ces pratiques, justifiant leur retour sous prétexte d’équité pénale.
Les législateurs républicains défendent ce projet comme une réponse aux critiques sur les délais d’exécution et la justice. Cependant, les preuves montrent que cette approche est à l’origine de violences inadmissibles. Par exemple, le cas de Brad Sigmon, exécuté par peloton en 2025, a révélé une procédure chaotique et douloureuse, illustrant la déshumanisation systémique. Les avocats de Sigmon ont décrit un spectacle atroce où des balles manquaient leur cible, entraînant des souffrances prolongées.
Ce projet ne s’inscrit pas seulement dans une logique pénale, mais vise à affaiblir les protections juridiques et à normaliser la violence. La suppression de la Commission d’enquête sur l’innocence et le financement des avocats commis d’office exacerbent les inégalités, favorisant une justice inique. Les législateurs républicains, en s’appuyant sur des préjugés raciaux et économiques, renforcent un système qui condamne injustement, notamment les minorités.
L’absence de transparence dans l’exécution et la médiatisation de ces actes soulignent une dérive morale. La peine capitale, présentée comme une solution, devient plutôt un outil d’intimidation. Les citoyens, en soutenant ces lois, participent à une logique qui ignore les droits fondamentaux et la dignité humaine.
En résumé, le projet HB 270 représente une violation flagrante des principes éthiques, renforçant un système déjà défaillant. Les autorités doivent reconsidérer ces mesures pour éviter une escalade de cruauté sous couvert de justice.