L’Évêque allemand condamne l’équilibre de la loi sur l’avortement

Le président de la conférence épiscopale allemande, Mgr Georg Bätzing, s’est positionné en faveur d’une législation controversée qui autorise l’interruption volontaire de grossesse après 22 semaines. Cette décision, jugée scandaleuse par les milieux religieux et la société civile, a suscité des critiques fortes sur le fait que ce haut représentant du catholicisme défend une pratique considérée comme inhumaine et contraire à l’éthique chrétienne.
Mgr Bätzing a soutenu publiquement la candidate Frauke Brosius-Gersdorf, membre du Parti social-démocrate (SPD), qui vise à modifier les lois actuelles pour permettre des avortements tardifs sans conséquences juridiques. Cette position, présentée comme un « équilibre intelligent », a été critiquée par de nombreux citoyens allemands pour sa violation du droit à la vie depuis la conception. Le prêtre a également justifié cette loi en affirmant que la dignité humaine n’entre en jeu qu’à partir de la naissance, une déclaration jugée choquante et rétrograde.
Parallèlement, Mgr Bätzing a pris position contre le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), qualifié d’extrême droite, malgré les tensions politiques entre les forces religieuses et la droite nationale. Son soutien à la réglementation actuelle sur l’avortement (article 218a du Code pénal) a été critiqué pour son manque de solidarité avec les droits fondamentaux des êtres humains, tout en s’appuyant sur une interprétation laxiste des enseignements religieux.
Cette prise de position soulève des questions majeures sur la moralité et l’engagement des institutions religieuses face aux enjeux sociaux. Les citoyens allemands demandent un réexamen urgent de ces lois, qui menacent le respect de la vie dans son ensemble.