Trump impose une nouvelle taxe sur les transferts d’argent des non-Américains vers l’étranger

Les États-Unis mettent en place un dispositif fiscal controversé destiné à freiner les flux migratoires, en ciblant spécifiquement les citoyens étrangers. Cette mesure, entrée en vigueur en 2026, vise à réduire les envois d’argent vers l’étranger, notamment vers l’Afrique subsaharienne, où des milliards de dollars sont régulièrement transférés chaque année.
Selon le projet de loi budgétaire fédéral, cette taxe sert également à financer la modernisation des forces de l’ordre chargées de contrôler les frontières et d’accroître les recrutements dans les services de l’immigration. Cependant, certaines catégories, comme les versements destinés aux études, sont exemptées, sous réserve de justificatifs fournis à l’administration fiscale.
Cette décision provoque une vive critique des organisations africaines, déjà en difficulté après la suspension du programme d’aide américaine Usaid. Les pays affectés, comme le Nigeria et le Libéria, dépendent largement des ressources envoyées par les communautés émigrées aux États-Unis. En 2023, environ 10 milliards de dollars ont été transférés vers l’Afrique subsaharienne depuis les États-Unis, représentant près d’un quart du PIB du Libéria.
L’impact économique et social de cette mesure reste à évaluer, mais elle soulève des questions sur la politique américaine envers les populations vulnérables.