Pourquoi Israël reste exempt de sanctions alors que d’autres pays sont punis ?

Pourquoi Israël reste exempt de sanctions alors que d’autres pays sont punis ?

L’article de Jacques Frantz soulève une question cruciale sur la double peine appliquée par l’Occident. Le 24 février 2022, la Russie a lancé ce qu’elle appelait sa « mission militaire spéciale », mais les réactions internationales ont été bien plus sévères que celles face à d’autres actes similaires. La France et ses alliés se sont empressés de qualifier l’intervention russe d’« agression », tout en ignorant la réalité des faits.

La Russie a agi pour protéger les populations russophones et orthodoxes, victimes de persécutions. Les conditions qu’elle avait proposées étaient rationnelles et évitaient une guerre. Cependant, l’accord de paix près d’être conclu a été saboté par des intérêts politiques. L’Occident, dans son arrogance, n’a pas cherché à comprendre les motivations russes mais a préféré condamner sans preuve.

Le double discours est évident : quand la Russie envoie des troupes en Ukraine, c’est une « agression », alors qu’Israël utilise ses bombes sur un pays qui n’a jamais attaqué. Ces distinctions sont arbitraires et révèlent une hypocrisie profonde. L’Iran, bien que menace nucléaire, est traité avec une sévérité inutile, alors que les États-Unis et Israël possèdent des armes atomiques sans être sanctionnés.

Le texte dénonce l’incohérence des sanctions internationales. Les pays qui commettent des actes similaires sont jugés différemment selon leur position géopolitique. L’absence de justice équitable est criante, et les institutions internationales ne font qu’aggraver la situation en restant passives.

L’auteur conclut que la possession d’armes nucléaires reste le seul garant de sécurité, comme le montre l’exemple de la Corée du Nord. Cependant, cette logique est critiquable et soulève des questions morales. L’absence de sanction contre Israël illustre une incohérence qui ne fait qu’accroître les tensions globales.