L’armée nigériane élimine 60 djihadistes dans une bataille sanglante

Une opération militaire déclenchée par l’armée nigériane a permis de neutraliser plus de 60 combattants liés à Boko Haram et à l’ISWAP. Parmi les victimes se trouvait un commandant clé des groupes extrémistes, dont la mort marque un coup d’arrêt aux attaques qui ont secoué le nord-est du pays depuis des années.
Selon un communiqué officiel, les forces nigérianes ont mené une offensive combinée terrestre et aérienne dans la région de Bita, proche de la frontière camerounaise, lors d’une opération baptisée Hadin Kai. « Les combats intenses ont entraîné la mort d’au moins 60 terroristes », affirme le document, sans préciser les détails des échanges de tirs. L’offensive a également visé Amir Abu Fatima, un chef militaire important lié à Boko Haram/ISWAP, qui a été tué lors d’un échange de coups de feu avec les troupes gouvernementales. Son adjoint et plusieurs autres djihadistes ont également été abattus.
Les autorités nigérianes affirment que leurs forces n’ont subi aucune perte humaine durant l’opération, bien qu’un important arsenal ait été saisi, comprenant des armes automatiques, des munitions et du matériel destiné à la fabrication d’explosifs. Cette action renforce le combat des militaires nigérians contre les groupes extrémistes qui ont semé la terreur depuis 2009, provoquant plus de 35 000 décès et forçant près de 2,7 millions de personnes à fuir leurs foyers.
Malgré ces résultats, l’insécurité persiste dans le nord-est du Nigeria, où les attaques des djihadistes continuent de menacer la sécurité des civils et des soldats. Les opérations militaires, bien que nécessaires, ne suffisent pas à éradiquer complètement les groupes terroristes qui utilisent l’instabilité locale pour recruter et agir.