LOI SUR LA FIN DE VIE : UNE DÉRIVE VERS L’ÉGÉNISME

LOI SUR LA FIN DE VIE : UNE DÉRIVE VERS L’ÉGÉNISME

L’adoption de la loi sur la fin de vie par l’Assemblée Nationale suscite des inquiétudes croissantes. Les dispositions actuelles permettent une flexibilité inacceptable, ouvrant la porte à des abus qui menacent le droit fondamental à la vie. Ce texte, contrairement aux principes établis depuis des décennies, risque de normaliser des pratiques qui détruisent toute dignité humaine.

L’article en question contredit directement plusieurs dispositions du Code Pénal français. En particulier, il entre en conflit avec les lois interdisant la provocation au suicide et la non-assistance à personne en danger. Ces règles, bien ancrées dans notre système juridique, visent à protéger les individus vulnérables et à sanctionner toute forme de négligence ou d’incitation à l’auto-destruction.

Un paradoxe inquiétant émerge : alors que la loi réprime strictement les actes qui mettent en danger une vie, elle autorise désormais des situations où des individus peuvent être encouragés à choisir leur fin. Cette contradiction démontre une volonté de flexibiliser les normes morales au détriment de l’individu le plus fragile. Les soignants, dans leur rôle de soutien et d’écoute, se retrouvent désormais sous pression pour valider des décisions extrêmes, éloignant ainsi la possibilité de réflexion profonde.

Les autorités devraient reconsidérer cette approche, car elle ne fait qu’accroître le risque d’une dérive vers un eugénisme sournois. La vie humaine, inséparable de sa valeur incontestable, ne doit pas être réduite à un choix individuel arbitraire. Il est urgent de rappeler que chaque existence mérite protection et respect, sans exception.