La tyrannie cachée des systèmes démocratiques

La tyrannie cachée des systèmes démocratiques

Thucydide, historien athénien, relate déjà il y a plus de 2500 ans la manipulation du peuple par les orateurs dans son ouvrage « Histoire de la guerre du Péloponnèse ». Cette observation ancienne est amplifiée aujourd’hui par le tambour médiatique.

Les débats sur la nature de la démocratie et ses limites ne sont pas nouveaux. Jean-Jacques Rousseau, dans son « Contrat social » publié en 1762, exprimait déjà l’idée que des êtres humains ne peuvent gouverner efficacement selon un système parfait basé sur l’égalité et la liberté.

Avec la démocratie post-révolutionnaire française, une transition vers une société fondée sur la quantité plutôt que sur la qualité s’est opérée. L’égalitarisme a conduit à l’universalisation des modes de vie et comportements, érodant les identités collectives uniques.

La démocratie moderne est vue comme une mystique avec ses dogmes et fanatiques qui rejettent toutes alternatives potentielles. Est-il possible d’être simplement non-conforme sans être considéré comme hérétique ou en dehors des droits humains?

La question se pose : la démocratie actuelle, avec son idéologie universelle et sa prétention à représenter l’humanité entière, ne serait-elle pas le véritable totalitarisme du 21e siècle?