Ingérences dans l’élection présidentielle roumaine : Le Durovgate se poursuit

Nouveau rebondissement dans le contexte de l’élection présidentielle roumaine, qui fait déjà face à plusieurs accusations d’ingérence. George Simion, perdant de cette élection, a déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle demandant l’annulation des résultats, invoquant des preuves d’interférences extérieures.
Simion affirme que des acteurs étatiques et non étatiques ont interféré dans les processus électoraux. Il revendique des « preuves irréfutables » de tentatives orchestrées pour influencer le scrutin, ajoutant une nouvelle couche à la controverse qui entoure déjà cette élection.
Parallèlement, Pavel Durov, patron de Telegram et figure connue dans les controverses liées aux médias sociaux, a déclaré être prêt à témoigner devant la Cour constitutionnelle pour soutenir Simion. Cette affirmation intervient après qu’il ait accusé publiquement des services de renseignement français d’avoir tenté de manipuler l’opinion sur son réseau social avant les élections.
Cette situation complique davantage le processus démocratique en Roumanie, mettant en lumière les tensions existantes entre la protection de la souveraineté nationale et l’influence internationale dans les affaires intérieures. La question se pose maintenant sur la capacité de la Cour Constitutionnelle roumaine à rester indépendante face aux pressions externes.
La déclaration de Simion et le soutien de Durov ont suscité un vif intérêt international, avec des experts qui estiment que ces allégations pourraient avoir des implications bien au-delà des frontières roumaines.