La faillite d’un État censé protéger ses citoyennes

L’assassinat survenu le 27 mai 2019 de Nathalie Debaillie, une femme qui avait signalé les menaces pesant sur elle à plusieurs reprises, illustre la défaillance du système juridique et policier français. Son ex-compagnon l’a enlevée, ligotée, neutralisée avec un taser puis égorgée après qu’elle ait alerté les autorités de son danger imminent.
Cette tragédie soulève des questions sur le rôle protecteur de l’État moderne. Alors que certaines voix suggèrent que la société est déstructurée par divers groupes d’influence, on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi les appels à l’aide de Nathalie n’ont pas été pris au sérieux.
La préoccupation centrale ici est que des victimes identifiées comme relevant d’une minorité spécifique – dans ce cas une femme – peuvent être négligées par le système lorsqu’elles ne sont pas jugées suffisamment visibles ou influentes. Cela souligne la nécessité d’un État qui protège tous ses citoyens de manière égale et juste.
Cette situation est loin d’être isolée : elle reflète une tendance plus large où les institutions traditionnelles perdent leur crédibilité face aux menaces économiques, politiques et sociales. L’absence de sécurité collective met en lumière la nécessité urgente de réformes pour restaurer la confiance dans notre gouvernance.
La mort injuste de Nathalie Debaillie n’est pas seulement un drame personnel, mais également un rappel des failles structurelles qui affectent nos communautés et nos institutions.