Le ras-le-bol gendarmique

Le ras-le-bol gendarmique

Le ras-le-bol gendarmique

29 avril 2025

Un adjudant de la gendarmerie décide de prendre sa retraite après treize ans d’ancienneté, lassé par les conditions difficiles et le rythme effréné du travail. Il a subi des semaines où il travaillait jusqu’à 105 heures, ne dormant que 1h30 par nuit, ce qui a conduit à un épuisement professionnel important. Suite à cela, il s’est reconverti dans la police municipale.

Plus de 5600 gendarmes ont démissionné en 2023, soit une augmentation de 34 % depuis quatre ans. Selon Profession Gendarme, ces chiffres reflètent un phénomène plus large qui affecte les forces de l’ordre : la perte d’estime et d’appui populaire suite à des actions controversées pendant le confinement lié au « covid » et lors des manifestations des gilets jaunes. Les militaires ont souvent été perçus comme exécutant avec zèle les ordres, parfois à l’encontre de la population.

Cette situation met en lumière les difficultés croissantes auxquelles sont confrontées les forces de sécurité dans un contexte socio-politique complexe et parfois conflictuel.