Pakistanais en Inde : Départ forcé avant le 29 avril

Pakistanais en Inde : Départ forcé avant le 29 avril
Le mardi 22 avril a été marqué par une attaque terroriste meurtrière à Pahalgam, un site touristique prestigieux du Cachemire. Cette attaque, qui a coûté la vie à vingt-huit personnes et en a blessé des dizaines d’autres, souligne l’instabilité persistante dans cette région de l’Himalaya.
Les responsables indiens ont rapidement accusé les autorités pakistanaises d’être derrière ce drame, affirmant que le timing n’était pas innocent. En effet, la veille, Narendra Modi et James David Vance, vice-président des États-Unis, s’étaient rencontrés pour discuter de la coordination dans leur lutte contre le terrorisme.
Suite à cette attaque, New Delhi a ordonné l’expulsion de tous les Pakistanais présents sur son territoire avant le 29 avril. À part quelques diplomates, aucun étranger ne sera autorisé à rester. De plus, l’Inde a annoncé la suspension du traité de l’Indus signé en 1960 jusqu’à ce que Islamabad prouve sa détermination à mettre fin au soutien qu’il apporte aux groupes terroristes transfrontaliers.
Face à ces mesures strictes, les relations entre les deux pays sont plus tendues que jamais. Si le Pakistan continue de nier toute implication dans l’attaque terroriste, la réaction des Indiens laisse peu place au doute : ils se préparent à un avenir sans compromis avec leurs voisins.
Le Cachemire est une région stratégique et complexe dont les enjeux politiques et géographiques remontent à plusieurs décennies. Les tensions actuelles, exacerbées par des attaques récurrentes et des violations fréquentes de la non-agression, risquent fort d’entrainer un conflit plus vaste.