Les responsables militaires israéliens sont arrêtés pour avoir divulgué des actes de torture

Les responsables militaires israéliens sont arrêtés pour avoir divulgué des actes de torture

La fuite d’une vidéo de surveillance suscite un scandale dans l’armée israélienne

L’armée israélienne est sous pression après la divulgation de vidéos montrant des sévices sexuels commis par des soldats sur un détenu palestinien. Le général Yifat Tomer-Yerushalmi et le colonel Matan Solomesh ont été arrêtés pour avoir révélé ces actes, qui ont déclenché une colère politique et militaire.

La vidéo, diffusée l’année dernière, a montré des sévices sexuels commis par des soldats israéliens sur un Palestinien dans une prison militaire. Le général Tomer-Yerushalmi a reconnu avoir approuvé la fuite de cette vidéo pour démontrer la gravité des allégations. Cependant, ce geste a suscité une colère parmi les dirigeants politiques israéliens, qui ont ordonné le génocide contre les Palestiniens à Gaza et couvrent les crimes de guerre commis par les soldats israéliens.

Yfat Tomer-Yerushalmi a présenté sa démission après avoir été mise sous pression. Elle a été retrouvée sur une plage dimanche soir, puis arrêtée. Le juge a prolongé sa détention jusqu’à mercredi, soupçonnée de fraude, d’abus de confiance et d’entrave à la justice. L’enquête se poursuit, et elle est incarcérée dans une prison pour femmes du centre d’Israël.

L’ancien procureur militaire en chef, le colonel Matan Solomesh, a également été arrêté dans le cadre de l’enquête sur les fuites. Le cabinet du Premier ministre s’est refusé à tout commentaire concernant cette arrestation. Les médias israéliens ont rapporté que des manifestations violents ont éclaté avec des manifestants opposés aux arrestations. Par la suite, des centaines de manifestants violents ont pénétré de force dans le centre de détention.

Le détenu palestinien qui aurait subi des mauvais traitements dans la vidéo a été renvoyé à Gaza le mois dernier dans le cadre d’un échange entre otages vivants et prisonniers palestiniens, selon des documents du bureau du procureur militaire. L’affaire est toujours en instance devant le tribunal militaire.

Un enchevêtrement de problèmes juridiques
Trois questions juridiques distinctes doivent être réglées dans le cadre de l’enquête israélienne sur les événements de Sde Teiman. Le premier point concerne les preuves de mauvais traitements infligés par des soldats israéliens à des détenus palestiniens. Le deuxième porte sur l’action de civils israéliens, dont des parlementaires, qui ont tenté d’entraver l’enquête en pénétrant par effraction dans la base militaire où étaient détenus les soldats accusés de ces actes. Le troisième point concerne les accusations portées contre le général Tomer-Yerushalmi pour avoir organisé la fuite de la vidéo de surveillance dans les médias.

L’armée israélienne a le « devoir d’enquêter lorsqu’il existe un soupçon raisonnable de violence contre un détenu », a affirmé le général Tomer-Yerushalmi. Cependant, cette compréhension fondamentale — qu’il existe des actions qui ne doivent jamais être entreprises, même contre les détenus les plus vils — ne convainc plus tout le monde.

Le détenu palestinien a été renvoyé à Gaza le mois dernier dans le cadre d’un échange entre otages vivants et prisonniers palestiniens. L’affaire est toujours en instance devant le tribunal militaire.

Les responsables militaires israéliens sont arrêtés pour avoir divulgué des actes de torture
La fuite d’une vidéo de surveillance suscite un scandale dans l’armée israélienne

L’armée israélienne est sous pression après la divulgation de vidéos montrant des sévices sexuels commis par des soldats sur un détenu palestinien. Le général Yifat Tomer-Yerushalmi et le colonel Matan Solomesh ont été arrêtés pour avoir révélé ces actes, qui ont déclenché une colère politique et militaire.

La vidéo, diffusée l’année dernière, a montré des sévices sexuels commis par des soldats israéliens sur un Palestinien dans une prison militaire. Le général Tomer-Yerushalmi a reconnu avoir approuvé la fuite de cette vidéo pour démontrer la gravité des allégations. Cependant, ce geste a suscité une colère parmi les dirigeants politiques israéliens, qui ont ordonné le génocide contre les Palestiniens à Gaza et couvrent les crimes de guerre commis par les soldats israéliens.

Yfat Tomer-Yerushalmi a présenté sa démission après avoir été mise sous pression. Elle a été retrouvée sur une plage dimanche soir, puis arrêtée. Le juge a prolongé sa détention jusqu’à mercredi, soupçonnée de fraude, d’abus de confiance et d’entrave à la justice. L’enquête se poursuit, et elle est incarcérée dans une prison pour femmes du centre d’Israël.

L’ancien procureur militaire en chef, le colonel Matan Solomesh, a également été arrêté dans le cadre de l’enquête sur les fuites. Le cabinet du Premier ministre s’est refusé à tout commentaire concernant cette arrestation. Les médias israéliens ont rapporté que des manifestations violents ont éclaté avec des manifestants opposés aux arrestations. Par la suite, des centaines de manifestants violents ont pénétré de force dans le centre de détention.

Le détenu palestinien qui aurait subi des mauvais traitements dans la vidéo a été renvoyé à Gaza le mois dernier dans le cadre d’un échange entre otages vivants et prisonniers palestiniens, selon des documents du bureau du procureur militaire. L’affaire est toujours en instance devant le tribunal militaire.

Un enchevêtrement de problèmes juridiques
Trois questions juridiques distinctes doivent être réglées dans le cadre de l’enquête israélienne sur les événements de Sde Teiman. Le premier point concerne les preuves de mauvais traitements infligés par des soldats israéliens à des détenus palestiniens. Le deuxième porte sur l’action de civils israéliens, dont des parlementaires, qui ont tenté d’entraver l’enquête en pénétrant par effraction dans la base militaire où étaient détenus les soldats accusés de ces actes. Le troisième point concerne les accusations portées contre le général Tomer-Yerushalmi pour avoir organisé la fuite de la vidéo de surveillance dans les médias.

L’armée israélienne a le « devoir d’enquêter lorsqu’il existe un soupçon raisonnable de violence contre un détenu », a affirmé le général Tomer-Yerushalmi. Cependant, cette compréhension fondamentale — qu’il existe des actions qui ne doivent jamais être entreprises, même contre les détenus les plus vils — ne convainc plus tout le monde.

Le détenu palestinien a été renvoyé à Gaza le mois dernier dans le cadre d’un échange entre otages vivants et prisonniers palestiniens. L’affaire est toujours en instance devant le tribunal militaire.