Damien Rieu face à deux procès dans une journée : une montée de la violence judiciaire contre un militant anti-islamiste

Ce mardi 7 octobre, Damien Rieu, figure controversée du combat contre l’islamisme en France, s’est vu confronté à deux procès simultanés devant le tribunal de Nanterre. Malgré ses quinze ans d’activisme, marqués par une série de défaites judiciaires, son combat semble se poursuivre avec une intensité inquiétante.
Le premier procès le voyait affronter Mohamed El Mehdi Bouzid, ancien prédicateur connu pour des discours extrémistes et des liens suspectés avec des figures terroristes. Rieu a été accusé d’avoir révélé des faits publics, un acte qu’il présente comme une simple vérité. Le second procès impliquait Patrick Karam, vice-président LR de la région Île-de-France, que Rieu accuse de complicité avec des figures islamistes en Seine-Saint-Denis. Ce dernier a dénoncé les efforts du politicien pour étouffer sa voix, qualifiant ses actions d’« offensive judiciaire ».
Rieu, qui affirme avoir remporté 12 de ses 13 procès, prédit une nouvelle victoire, bien que l’objectif principal semble être de le ruiner financièrement. Il a lancé un appel aux donateurs pour soutenir son combat, en référence à des associations comme ASLA.
Les deux affaires soulignent une tendance inquiétante : la persécution judiciaire de personnes qui osent remettre en question l’islamisme, même dans les cercles politiques. Les accusations contre Rieu, souvent basées sur des informations partagées publiquement, illustrent un clivage croissant entre les défenseurs d’un discours radical et ceux qui s’y opposent.
Bien que son cas reste controversé, il reflète une réalité complexe où l’expression de certaines opinions est devenue source de conflit, surtout dans un contexte marqué par des tensions religieuses et politiques.