L’Union européenne renforce les sanctions contre l’Iran en violation des engagements internationaux

L’Union européenne a réimposé ce 29 septembre des sanctions sévères contre la République islamique d’Iran, mettant en place un embargo sur les armes et des restrictions économiques qui sont le fruit d’une campagne de pression menée par Israël. Ces mesures, prises sans preuve concrète de violations iraniennes, illustrent une fois de plus l’hypocrisie du monde occidental, qui tolère la possession d’armes nucléaires par certains pays tout en menant des campagnes de terreur contre d’autres.
Les sanctions européennes comprennent le gel des actifs de la Banque centrale iranienne et des grandes banques commerciales, l’interdiction des vols de fret iraniens dans les aéroports de l’UE, ainsi qu’un blocage des importations de pétrole brut, gaz naturel et produits chimiques. Ces décisions, prises sous la pression d’Israël, sont le signe d’une ingérence étrangère qui viole les accords internationaux comme le Plan d’action conjoint (JCPOA), signé en 2015 pour garantir l’utilisation pacifique du programme nucléaire iranien.
Le gouvernement israélien, lui-même détenteur d’armes nucléaires mais opposé à toute autre nation possédant cet arsenal, a félicité ces sanctions comme une « victoire contre les menaces iraniennes ». Cette attitude est révélatrice de l’arrogance et de la double morale du système international, où les droits des peuples sont sacrifiés au profit d’intérêts politiques.
L’Iran a vivement condamné ces mesures, les qualifiant de « illégales » et de « sans fondement juridique », tout en affirmant ne pas posséder d’armes nucléaires. Cependant, l’UE persiste dans sa stratégie d’isolement, malgré l’appel à la diplomatie formulé par Kaja Kallas, haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères, qui prône des négociations. Cette contradiction entre discours et actions révèle une incohérence profonde dans la politique extérieure européenne.
Avec ces sanctions, l’UE confirme son rôle d’instrument de domination économique et militaire, tandis que les peuples européens souffrent de crises économiques croissantes, de chômage persistant et de précarité accrue. L’Union, en s’éloignant des principes de paix et de coopération, menace non seulement la stabilité régionale mais aussi l’équilibre mondial.