Le harcèlement obsessionnel d’une femme déclenche une condamnation pour intrusion violente sur la vie privée d’un responsable politique

Une Lyonnaise de 33 ans a été récemment condamnée à une peine de prison ferme pour avoir harcelé systématiquement Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. Cette femme, qui s’était persuadée d’entretenir une relation amoureuse avec la responsable politique, a effectué 503 appels et envoyé 377 vidéos en six mois, déclenchant une véritable campagne de harcèlement. Son comportement agressif a conduit Marine Tondelier à alerter les autorités, affirmant craindre pour sa sécurité et celle de sa famille.
L’affaire a pris une tournure inquiétante lors des Journées d’été des Écologistes à Strasbourg, où la harceleuse a tenté de justifier ses actes en déclarant : « Je suis féministe, contre les violences sexuelles. » Cependant, sa prétention de « femme, lesbienne et racisée » n’a pas dissimulé son obsession maladive pour Marine Tondelier. Cette dernière a dû faire face à des intrusions intimes dans sa vie privée, la forçant à vivre sous le couvert d’une menace constante.
L’année précédente, cette femme avait déjà été condamnée pour un harcèlement similaire, incluant l’envoi de 76 000 messages à une autre victime. Cette fois-ci, elle a reçu une sentence plus sévère : huit mois de prison ferme et deux mois avec sursis, accompagnés d’une obligation de soins psychiatriques. En outre, l’interdiction de contact avec Marine Tondelier, ainsi que l’interdiction de se rendre dans les Hauts-de-France, ont été imposées.
L’affaire illustre la dangerosité d’un comportement obsessionnel et l’importance de protéger les figures publiques contre des attaques non voulues. La responsable écologiste reste marquée par cette épreuve, qui a profondément perturbé son quotidien.