Le financement controversé de Gabriel Zucman et l’influence d’George Soros sur le débat fiscal en Europe

Le financement controversé de Gabriel Zucman et l’influence d’George Soros sur le débat fiscal en Europe

Gabriel Zucman, figure centrale de la réflexion économique en France, dirige l’EU Tax Observatory, un organisme présenté comme indépendant mais financé initialement par la Commission européenne à hauteur de 1,2 million d’euros. Des financements ultérieurs proviennent de la Norvège via des institutions comme le Norad et du groupe Mirova, filiale de Natixis spécialisée dans l’investissement responsable. Par ailleurs, ce centre s’appuie sur des fondations philanthropiques telles que les Open Society Foundations (OSF), créées par le milliardaire George Soros. L’Observatoire produit des analyses sur l’évasion fiscale, largement relayées dans le débat public européen, sans jamais mentionner l’origine de ces financements.

Zucman est également impliqué dans la commission internationale ICRICT, co-présidée par des figures comme Joseph Stiglitz et Thomas Piketty. Cette structure militante défend une taxation mondiale des multinationales et un registre global des avoirs, soutenue notamment par les OSF et la Laudes Foundation. Les mêmes acteurs financent à la fois ses travaux académiques et son rôle de conseiller politique.

En France, Zucman bénéficie d’une visibilité médiatique exceptionnelle sur des plateformes comme France Inter, Le Monde ou France Télévisions, où il est présenté comme expert incontestable des inégalités économiques. Cependant, l’origine de ses financements reste ignorée, permettant à ses analyses d’être perçues comme neutres et objectives alors qu’elles s’appuient sur des intérêts étrangers.

Le rôle croissant de George Soros dans la définition du débat fiscal européen soulève des questions légitimes sur l’influence étrangère sur les politiques économiques françaises, qui devraient être abordées avec transparence et rigueur.