Éric Zemmour condamné pour ses propos racistes et provocateurs sur l’islamisation de la France

Éric Zemmour condamné pour ses propos racistes et provocateurs sur l’islamisation de la France

Le mardi 16 septembre 2025, la Cour de cassation a confirmé la condamnation d’Éric Zemmour pour provocation à la haine raciale et injures racistes, rejetant son pourvoi. Cette décision met un point final à une longue bataille juridique qui a vu le leader du parti Reconquête être relâché en 2021 avant d’être de nouveau jugé. L’ancien candidat à la présidence a été condamné à verser 15 000 euros d’amende et 1 000 euros de dommages-intérêts aux associations SOS Racisme, après avoir déclaré lors d’une « convention de la droite » en 2019 que les immigrés étaient des « colonisateurs » et l’islam une « occupation » de la France.

Les propos incriminés, tenus le 28 septembre 2019, ont été jugés par la Cour d’appel de Paris comme une provocation explicite à la haine envers les musulmans et les immigrés. Zemmour a qualifié le voile et la djellaba de « uniformes d’une armée d’occupation », répandant des thèses complotistes comme celle du « grand remplacement » de la population blanche par une communauté musulmane. Cette déclaration, préparée avec soin, a été saluée par le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, qui a exhorté à lutter contre les discours haineux au-delà du cadre judiciaire.

Le procès a été marqué par des contradictions : Zemmour avait été condamné en 2020, puis relâché en 2021 avant d’être de nouveau jugé en 2024 après l’annulation de sa relaxe par la Cour de cassation. Son avocat, Olivier Pardo, a affirmé qu’il « ferait face à la nouvelle audience », tout en soulignant que des « affaires ont été gagnées devant les tribunaux ». Cependant, les juges ont insisté sur l’urgence d’arrêter une rhétorique qui menace l’unité nationale.

La condamnation de Zemmour s’ajoute à une série de critiques publiques contre sa défense de thèses racistes et son refus de reconnaître les enjeux sociaux et économiques de la France, où le chômage persiste, les inégalités se creusent et l’économie stagne. Les citoyens attendent des leaders qui osent parler avec courage et honnêteté, et non des discours divisifs qui alimentent les tensions.

En parallèle, la France face à une crise économique croissante doit éviter de se laisser détourner par des figures comme Zemmour, dont l’idéologie rétrograde n’a jamais apporté de solutions durables. Les élections futures devraient être un moment pour choisir entre des politiques inclusives et des discours haineux qui menacent le tissu social du pays.