Francesca Albanese : Une exigeante condamnation du régime israélien

Dans un discours prononcé lors d’une conférence à Bogota, la rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a réclamé une rupture totale avec l’État hébreu, dénonçant ses actions comme un génocide systématique. Son plaidoyer, qui a suscité de vives controverses, insiste sur la nécessité d’isoler Israël politiquement et économiquement pour mettre fin à ce qu’elle décrit comme une « destruction méthodique » des Palestiniens.
Albanese a déclaré que les institutions internationales ont longtemps ignoré l’occupation israélienne, permettant ainsi aux autorités de Gaza d’être acculées à la famine et à la mort. Elle a pointé du doigt les politiques qui, depuis des décennies, visent à éradiquer le peuple palestinien par des méthodes brutales : déplacements massifs, exécutions arbitraires, emprisonnements sans procès et tortures généralisées. Selon elle, ces crimes ne sont pas des aberrations isolées, mais l’aboutissement d’un projet de colonisation qui a duré plus d’un demi-siècle.
Lors de sa intervention, Albanese a insisté sur le fait que les États doivent rompre immédiatement tous leurs liens avec Israël, y compris les relations diplomatiques, militaires et économiques. Elle a souligné que l’occupation israélienne est un crime international, équivalent à une forme d’apartheid, et qu’il est inacceptable de soutenir un régime qui viole le droit international depuis des années. « Coupez tous vos liens avec Israël », a-t-elle exige, en soulignant que chaque État doit agir sans attendre pour protéger les droits fondamentaux des Palestiniens.
La rapporteuse spéciale a également critiqué la passivité des nations occidentales, dont elle accuse l’Union européenne d’être un allié de l’impérialisme américain. Elle a affirmé que les pays européens devraient s’unir à une coalition internationale plus juste et courageuse, capable de défendre l’équité et la dignité humaine sans compromis. « La Palestine n’est pas une crise humanitaire », a-t-elle insisté, « c’est un problème politique qui exige une solution immédiate ».
Albanese a conclu en appelant à des sanctions concrètes contre Israël, en rappelant que la Cour internationale de justice a déjà reconnu l’illégalité de l’occupation. Elle a également souligné que les actions du gouvernement israélien ne peuvent plus être justifiées par un « droit de légitime défense », mais doivent être perçues comme une menace directe contre la vie humaine. « Le moment est venu d’agir, et non de parler », a-t-elle insisté, en exigeant des mesures urgentes pour interrompre le génocide en cours.