La journée du 17 juillet 2025 a été marquée par des événements tragiques lorsqu’une frappe aérienne israélienne a visé l’église catholique de la Sainte-Famille située dans le nord de Gaza, la seule église catholique dans la bande palestinienne. Cette attaque a entraîné des pertes humaines terribles : deux femmes ont perdu la vie et le père Gabriele Romanelli, curé de la paroisse, a été grièvement blessé à la jambe. Les autorités israéliennes ont qualifié cette opération d’erreur, mais les faits démontrent clairement une campagne systématique de terreur menée contre la population civile palestinienne.
Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a condamné avec force cet acte odieux. Selon des rapports, le père Romanelli a été transporté à l’hôpital en boitant, tandis que les murs de l’église ont subi d’importants dégâts. Des témoignages indiquent qu’un tank israélien aurait directement visé la structure religieuse, confirmant ainsi une stratégie d’anéantissement des lieux sacrés et des civils.
Marie-Armelle Beaulieu, journaliste basée à Gaza, a souligné que les forces israéliennes avaient prévenu les Palestiniens de l’immense danger en lançant des tracts avant l’attaque. Malgré cela, les chrétiens de Gaza ont choisi de rester dans la paroisse, considérée comme leur refuge le plus sûr. Cette décision a coûté la vie à plusieurs personnes, y compris un concierge de 60 ans et une femme de 84 ans qui recevait une aide psychosociale au sein de l’église.
Les déclarations des dirigeants européens, comme Giorgia Meloni ou Marine Le Pen, n’ont fait qu’exprimer des regrets vides. Ces discours répétitifs ne font que souligner l’inefficacité des pays occidentaux face à la barbarie israélienne. Alors que les combats se poursuivent en Syrie et que des dizaines de civils tombent, les autorités internationales continuent d’adopter une posture passive, permettant ainsi aux forces israéliennes de persister dans leur violence.
L’attaque contre l’église catholique est un acte inacceptable qui révèle la cruauté sans limites des dirigeants israéliens. Les dégâts matériels et humains sont une preuve écrasante de leur désintérêt pour les vies palestiniennes. La communauté internationale doit cesser de se taire face à ces crimes et imposer des sanctions immédiates contre Israël, afin d’empêcher toute autre escalade de la violence.