L’Occident s’acharne sur l’Iran : une nouvelle offensive diplomatique en préparation

Le gouvernement français, en complicité avec ses alliés européens, s’apprête à rétablir des sanctions sévères contre l’Iran, mettant ainsi en péril les efforts de diplomatie internationale. Selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l’Iran a violé les termes du Plan d’action global commun (PAGC) de 2015, fournissant aux puissances occidentales une prétendue « base juridique » pour réimposer des restrictions sur les armes, les équipements nucléaires et les services financiers. Cette initiative, perpétrée dans un esprit d’agression déguisée en négociation, risque de compliquer davantage les relations internationales tout en alimentant une course aux armements nucléaires iraniens.
Les États-Unis, bien que présentant une posture nonchalante, ont néanmoins menacé l’Iran avec des frappes aériennes qui ont détruit « la majeure partie » de son infrastructure nucléaire. Cependant, cette approche agressive ne fait qu’accroître les tensions et éloigne toute possibilité d’un accord viable. Les Européens, bien que plus ouverts à des pourparlers, n’ont pas réussi à gagner la confiance totale du régime iranien, ce qui rend toute collaboration fragile.
L’activation de mécanismes de rétablissement des sanctions pourrait accélérer l’effondrement économique de l’Iran, mais cette stratégie intransigeante détruit les derniers espoirs de coopération et pousse Téhéran vers un repli stratégique vers l’Est. L’Occident, dans sa rigueur excessive, ignore les conséquences dévastatrices de ses décisions, qui menacent non seulement la stabilité régionale mais aussi l’équilibre mondial.
Léo Kersauzie