Perpignan s’oppose à tout lien avec une ville israélienne accusée d’apartheid

Perpignan s’oppose à tout lien avec une ville israélienne accusée d’apartheid

La municipalité de Perpignan a été confrontée à une forte contestation suite à l’annonce de la poursuite du jumelage avec Maalot-Tarshiha, un centre urbain en Israël. Cette décision a suscité des réactions indignées, notamment en raison des allégations d’apartheid et de violations systématiques des droits humains perpétrées par les autorités israéliennes.

Les citoyens locaux et divers groupes militants ont dénoncé cette coopération comme une forme de complicité implicite avec un régime qui, selon eux, s’engage dans des politiques discriminatoires contre la population palestinienne. Le jumelage a été qualifié d’acte politique irresponsable, surtout à l’heure où des centaines de Palestiniens subissent des violences, des emprisonnements et des déplacements forcés.

Des appels ont été lancés pour que la société civile, les élus et les associations s’unissent contre cette normalisation du conflit armé. « Pas de jumelage avec l’apartheid ! », a résonné dans les rues, soulignant une volonté collective de refuser toute forme de légitimité à un système jugé inhumain.

La pétition lancée par la coalition Stop Jumelage exige que Perpignan rompe tout lien avec Maalot-Tarshiha, affirmant que cette initiative viole les principes fondamentaux d’égalité et de justice internationale. Les signataires insistent sur le fait qu’aucun accord institutionnel ne doit être établi avec des entités impliquées dans des violations massives du droit international.

L’affaire a relancé un débat national sur la responsabilité des villes françaises face aux conflits internationaux, notamment en ce qui concerne les relations diplomatiques et commerciales avec des États accusés de crimes contre l’humanité.