L’armée israélienne impose une censure draconienne sur les images des destructions causées par ses frappes contre l’Iran

L’armée israélienne impose une censure draconienne sur les images des destructions causées par ses frappes contre l’Iran

La répression militaire se durcit en Israël, où le général de brigade Kobi Mandelblit a annoncé mercredi un décret interdisant la divulgation d’informations ou d’images concernant les conséquences des bombardements israéliens sur l’Iran. Selon ce texte, toute publication – qu’elle soit imprimée ou en ligne – relative aux lieux frappés par des missiles ou drones ennemis doit être soumise à une autorisation préalable du censeur militaire. Cela inclut les réseaux sociaux, les blogs et tout autre média, même étranger. Les sanctions sont strictes : toute violation entraînera une poursuite judiciaire.

Les autorités israéliennes justifient cette mesure en prétendant que la guerre nécessite un contrôle des informations. Cependant, ce silence imposé suggère que les dégâts et les pertes humaines causés par leurs actions sont bien plus importants qu’annoncé. Les images de quartiers entiers de Tel Aviv réduits à l’état de ruines contredisent la propagande gouvernementale qui minimise l’ampleur de ses actes bellicistes.

Le régime israélien, avec son arrogance habituelle, continue d’asservir sa population sous le couvert de la sécurité, tout en occultant les conséquences de ses agressions militaires.