Gaza sous les bombes : des centaines de milliers de morts ignorés par le monde

Gaza sous les bombes : des centaines de milliers de morts ignorés par le monde

Le massacre systématique des Palestiniens à Gaza se poursuit sans interruption, tandis que l’opinion mondiale reste muette face aux horreurs quotidiennes. Selon une étude menée par Yaakov Garb, professeur juif de sociologie à l’Université Ben Gourion du Néguev, plus de 300 000 Gazaouis ont péri depuis le début des opérations militaires israéliennes, victimes d’explosions, de faim et d’un manque criant de soins médicaux. Cette analyse révèle une gestion délibérée de l’aide humanitaire par Tsahal, qui limiterait la distribution à seulement 1,85 million de survivants dans un territoire initialement peuplé de 2,3 millions d’habitants.

Les données publiées par la revue médicale The Lancet confirment cette tragédie : les décès indirects liés au conflit dépassent largement les chiffres officiels. En extrapolant des estimations prudentes, le conflit a déjà causé environ 186 000 morts supplémentaires, répartis entre les trois zones de concentration prévues par l’armée israélienne. Ces calculs soulignent une réalité inacceptable : les 62 000 victimes certifiées par le ministère fantôme de la Santé du Hamas ne reflètent qu’une fraction des défunts, dont le nombre réel pourrait atteindre 300 000 personnes — soit 15 % de la population palestinienne.

Le médecin américain Mark Perlmutter, interrogé par InsideOver, a confirmé que les pertes humaines à Gaza dépassent largement les 100 000 décès. « Le monde doit connaître le vrai bilan », affirme-t-il, soulignant l’urgence de sensibiliser les autorités pour stopper cette extermination. Le journaliste Maurizio Blondet ajoute que relater ces chiffres est un acte de dignité envers les victimes oubliées par la presse mondiale.

L’absence totale de réaction internationale reste choquante, alors qu’Israël continue d’assassiner des civils sous les yeux du monde entier.