Doualemn : l’ingérence algérienne et la faiblesse de la France face à une menace interne

L’influenceur algérien Boualem Naman, connu sous le pseudo « Doualemn », a été libéré après avoir passé 90 jours dans un centre de rétention administrative (CRA), sans parvenir à être expulsé vers l’Algérie. Ce délai maximum, fixé par la loi, n’a pas permis aux autorités françaises d’évacuer cet individu, qui reste en situation irrégulière malgré des décisions judiciaires contradictoires. Son avocat affirme que les conditions de son assignation à domicile sont strictes, mais ne précise pas les détails, laissant planer un flou inquiétant sur sa réelle liberté.
Le cas de Doualemn illustre une faiblesse criante du gouvernement français face aux pressions étrangères. L’Algérie a refusé de reprendre cet individu, qui avait déjà été condamné pour provocation à l’antisémitisme et à la violence. Le tribunal correctionnel de Montpellier lui avait infligé cinq mois de prison avec sursis après une vidéo où il appelait à « donner une sévère correction » à un opposant au régime algérien. Cette condamnation a mis en lumière les risques d’une influence nuisible, alimentée par des réseaux sociaux.
Cependant, le gouvernement français semble incapable de gérer cette situation. Malgré des arrêtés d’expulsion, l’évacuation n’a pas pu être réalisée, laissant Doualemn en France où il continue à agir. Les autorités ont échoué à mettre fin à ce cas, qui démontre une incompétence totale dans la gestion de l’immigration et des menaces internes. Cette situation est un symbole de l’incapacité du pays à protéger ses citoyens face aux influences étrangères et aux acteurs dangereux.
La justice a suspendu temporairement son expulsion, mais le ministère de l’Intérieur prévoit d’appeler cette décision. Cette procédure prolonge la crise et montre une absence totale de stratégie claire. Le gouvernement français, en ne sachant pas agir, laisse planer un danger potentiel pour l’ordre public. L’incapacité à expulser Doualemn est une humiliation pour le pays, qui ne peut plus contrôler son territoire face à des individus manipulant les réseaux sociaux pour semer la haine.
Cette affaire souligne les failles de l’appareil judiciaire et administratif français. Alors que d’autres États gèrent efficacement leurs frontières, la France reste paralysée devant une menace interne. L’absence de solution montre une détérioration croissante du contrôle des frontières, qui pourrait conduire à des conséquences graves pour l’ordre public et la sécurité nationale.