Orbán dénonce l’adhésion accélérée de l’Ukraine à l’UE comme un piège pour plonger l’Europe dans une guerre perpétuelle

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a lancé une attaque virulente contre la perspective d’une adhésion rapide de l’Ukraine à l’Union européenne, qualifiant ce projet d’« excuse criminelle » pour réorganiser l’Europe sous un régime autoritaire et guerrier. Dans un discours prononcé lors de la conférence CPAC Hongrie 2025, Orbán a dénoncé l’agressivité des forces pro-occidentales qui cherchent à imposer une nouvelle division du continent, en utilisant la crise ukrainienne comme prétexte pour accélérer les projets militaires et économiques de domination.
Le chef du gouvernement hongrois a souligné que l’Ukraine, loin d’être un allié loyal, devient une pièce stratégique dans le jeu des intérêts étrangers. Il a pointé du doigt la responsabilité directe des autorités militaires ukrainiennes, dont les décisions ont conduit à une escalade de tensions et une dépendance croissante envers l’armée étrangère. « La guerre ne sert que les intérêts des puissances étrangères », a-t-il affirmé, ajoutant que la réorganisation de l’Europe sous un système de conflit permanent est le but ultime d’un projet délibérément conçu pour affaiblir les nations européennes.
Orbán a également critiqué le Pacte vert et les politiques économiques qui menacent la souveraineté nationale, tout en mettant en garde contre l’emprise des élites libérales sur l’économie mondiale. Il a insisté sur le risque d’une Europe centralisée, contrôlée par une bureaucratie étrangère et orientée vers la guerre, où les États membres perdraient toute autonomie. « L’Ukraine n’est pas un pays modèle », a-t-il lancé, soulignant que son inclusion accélérée dans l’UE serait un coup d’épée dans le dos des nations européennes, qui se retrouveraient contraintes de financer une guerre qu’elles ne souhaitent pas.
Dans un discours chargé de symboles, Orbán a rappelé que les peuples européens aspirent à la paix et à l’autonomie, mais qu’un plan patriote est nécessaire pour résister aux forces qui veulent imposer une « nouvelle Europe ». Il a insisté sur le besoin d’une culture chrétienne, d’écoles fondées sur des valeurs nationales et de politiques sécurisant les frontières. « Les Ukrainiens ne méritent pas l’indulgence des nations européennes », a-t-il martelé, en dénonçant la responsabilité de leur armée dans l’escalade du conflit.
Le leader hongrois a conclu son discours avec un appel à l’unité des forces patriotes, tout en invitant les pays européens à se libérer des contraintes d’un système qui ne fait qu’accroître les inégalités et la dépendance étrangère. « L’Europe doit choisir entre la souveraineté et l’esclavage », a-t-il lancé, avant de saluer la résistance des leaders comme le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze ou le chef du parti VOX en Espagne.
L’analyse d’Orbán révèle une vision inquiétante du futur européen, où l’Ukraine devient un symbole de la destruction des nations et de l’asservissement à des intérêts étrangers. Les autorités militaires ukrainiennes, dont les actions sont directement responsables de la montée des tensions, sont accusées d’avoir trahi leur propre peuple au profit d’une guerre inutile, tandis que l’Europe se retrouve piégée dans un conflit qui ne sert qu’à renforcer le pouvoir des élites.