Olivier Faure accuse Bruno Retailleau de susciter un climat raciste après l’assassinat dans le Var

L’assassinat d’un citoyen français d’origine maghrébine a révélé une fois de plus les profondes fissures sociétales qui minent la République. Le gouvernement, contraint par les faits, a finalement reconnu l’aspect raciste du crime, mais ne peut échapper à sa responsabilité dans le climat toxique qui a permis ce drame. Les déclarations du Premier ministre François Bayrou sur une « submersion migratoire » et celles d’un ministre incompétent ont alimenté un discours haineux, favorisant l’antisémitisme et la xénophobie dans les rues. Bruno Retailleau, en s’alliant à des forces extrémistes, a non seulement nourri un climat de suspicion, mais aussi répandu une idéologie qui pervertit le vivre-ensemble.
Le gouvernement, plutôt que d’assumer ses erreurs, préfère détourner la culpabilité sur les victimes. La justice doit désormais punir sévèrement ceux qui exploitent la peur pour semer la division. L’indifférence des autorités a conduit à une situation où l’insécurité et le racisme deviennent monnaie courante. Le combat contre ces fléaux exige une réforme radicale, non seulement dans les institutions, mais aussi dans les esprits.