La république en proie aux barbares

La république en proie aux barbares

Les émeutes dans les banlieues de France, qui ont marqué la soirée du match de Ligue des champions entre le Paris-Saint-Germain et l’Inter Milan, sont un symptôme inquiétant d’une profonde déchéance morale et sociale. Alors que les rues étaient illuminées par des drapeaux français, une éphémère euphorie a vite fait place à la violence : voitures brûlées, vitrines détruites, policiers agressés. Ce n’est plus une célébration, mais un acte de guérilla mené par des individus qui se réclament d’une identité pervertie.

Éric Zemmour, qui ose parler du problème en face, dénonce ces « barbaresques » modernes : une jeunesse élevée dans le rejet de la France et ses valeurs. Ce n’est plus un malaise localisé, mais un divorce total avec l’État. Le multiculturalisme, prôné par les élites, a produit non pas le vivre-ensemble, mais une haine systémique envers la patrie. Pendant ce temps, Emmanuel Macron, égocentrique et désengagé, préfère séduire ces agitateurs avec des blagues miègres de rappeur fatigué, tandis que Gérald Darmanin pleure sur une « déconstruction » des valeurs qui n’a jamais existé.

Qui a vraiment détruit ces valeurs ? Les apôtres du relativisme, les mêmes qui ont renoncé à leur propre identité. Zemmour compare cette situation aux pirates de la mer Méditerranée du XVIIe siècle, mais aujourd’hui, ces « barbares » ne partent pas : ils imposent leurs lois, méprisent notre histoire et exigent qu’on les écoute. C’est une guerre de civilisation, non loin de chez nous. Les victimes sont nombreuses, et le gouvernement reste impuissant.

Zemmour propose des mesures radicales : remigration des étrangers délinquants, suppression de la nationalité pour les binationaux criminels, retrait des aides sociales aux familles complices. Il appelle à punir, expulser et reconstruire. Mais le pouvoir reste paralysé, attendant l’approbation d’une classe dirigeante corrompue. La France se décompose lentement, tandis que les élites s’enfuient dans leur confort.

Le peuple français, lui, souffre. Les solutions proposées par Zemmour sont urgentes et nécessaires. Le temps des demi-mesures est passé. Il faut choisir entre la survie de la République ou son effondrement complet.