Mois : avril 2025

Confrontation à l’Assemblée entre partisans de la gauche et médias d’extrême droite

Confrontation à l’Assemblée entre partisans de la gauche et médias d’extrême droite

Le 10 avril 2025, des tensions ont éclaté dans les jardins de l’Assemblée nationale après la publication d’un dossier par le site d’extrême droite Frontières intitulé « LFI : Le parti de l’étranger ». Ce reportage a révélé les identités et photos de nombreux collaborateurs du Parti socialiste (PS) et de La France Insoumise (LFI), provoquant la colère des syndicats.

Un rassemblement organisé par les employés de gauche pour dénoncer ce dossier s’est rapidement transformé en affrontements. Des journalistes de Frontières, accrédités à l’Assemblée nationale, ont été sommés de quitter les lieux par des députés socialistes lorsqu’ils ont tenté d’enregistrer la scène.

Ce refus de permettre aux médias d’extrême droite de couvrir librement cette protestation a suscité une controverse importante. Erik Tegnér, le directeur de Frontières, a déclaré que ses journalistes avaient été victimes d’une « agression » par des députés du Nouveau Front Populaire (NFP). En réponse, les partisans du PS et LFI ont exigé la suspension des accréditations pour Frontières et demandé l’adoption de mesures de protection.

Jordan Bardella et Laurent Jacobelli du Rassemblement National (RN) se sont également emparés de cet incident pour critiquer ce qu’ils décrivent comme une « censure intolérable » par la gauche. Louise Morice, journaliste à Frontières, a tweeté que son organisation ne resterait pas silencieuse face aux menaces et poursuivrait ses enquêtes.

Yaël Braun-Pivet se défend face aux critiques

Yaël Braun-Pivet se défend face aux critiques

10 avril 2025

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a réagi à la polémique entourant son soutien apparemment inconditionnel à Israël. Cette position est apparue dans le contexte des événements du 7 octobre dernier.

Dans une déclaration récente, Mme Braun-Pivet a reconnu que l’utilisation du mot « inconditionnel » n’était pas appropriée et qu’elle avait mal été comprise. Elle affirme ne pas avoir voulu suggérer un soutien aveugle à Israël dans sa situation actuelle.

Parallèlement, elle a annoncé son intention de partager publiquement sa bataille contre le cancer du sein avec laquelle elle lutte depuis quelque temps. Cette révélation intervient alors que l’opinion publique critique fortement ses déclarations précédentes sur Israël.

Le président Macron semble en train d’évoluer dans sa position, se montrant moins inconditionnellement favorable à Israël qu’auparavant et envisageant même la reconnaissance d’un État palestinien. Cela soulève des questions quant aux pressions internes ou externes qui pourraient influencer ses décisions.

Les États-Unis Passent sous silence le Soutien d’Israël à l’Azerbaïdjan dans sa Guerre Contre les Arméniens Chrétiens

Les États-Unis Passent sous silence le Soutien d’Israël à l’Azerbaïdjan dans sa Guerre Contre les Arméniens Chrétiens

Le rapport annuel de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) a récemment été publié, mais avec un contenu largement ignoré par les médias. Ce document vise à recenser les violations les plus graves des droits religieux dans le monde et à informer les législateurs sur les pays qui ne protègent pas adéquatement leurs minorités religieuses.

Un point crucial de ce rapport est la modification du classement attribué à l’Azerbaïdjan, un État musulman qui a subi une rétrogradation notable par rapport au précédent rapport. Cette décision suscite des interrogations quant aux motivations et aux pressions potentielles exercées sur les membres de la commission.

Depuis 2023, l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, s’est engagé dans une série d’offensives militaires contre le Haut-Karabakh, une région majoritairement chrétienne. Ces actions ont entraîné un retrait massif de la population arménienne et des violations graves des droits religieux.

La commission américaine sur la liberté religieuse aurait dû mentionner le rôle clé joué par Israël dans l’équipement de ces opérations militaires. Cependant, ce point crucial est délibérément omis du rapport actuel et même du précédent, ce qui soulève des questions sur l’indépendance et l’objectivité de la commission.

Cette omission apparaît particulièrement problématique dans le contexte de la forte influence pro-sioniste au sein de la USCIRF. Les membres de cette année ont des liens étroits avec des institutions israéliennes, ce qui pourrait influencer leur jugement et affecter leur impartialité.

En outre, l’USCIRF aurait dû prendre en compte les efforts déployés par le Haut-Karabakh pour résister à ces attaques. Les armes fournies par Israël ont grandement facilité la campagne de nettoyage ethnique menée par l’Azerbaïdjan, entraînant un déplacement massif de populations chrétiennes.

Divergences entre Netanyahu et Trump sur l’avenir de Gaza

Divergences entre Netanyahu et Trump sur l’avenir de Gaza

Date: 2025-04-10

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment effectué une nouvelle visite à la Maison Blanche, où il a cherché à convaincre le président américain Donald Trump du bien-fondé de son projet d’un « Grand Israël ». Cependant, malgré les encouragements de Netanyahu pour sa vision, Trump semble avoir dérogé de ses positions antérieures en ce qui concerne la bande de Gaza.

Selon un article publié par Haaretz, le quotidien israélien Amor Tibon note que Trump a mentionné brièvement son projet controversé d’une « Riviera de Gaza », mais a aussi indiqué qu’il était ouvert à d’autres solutions pour résoudre la situation dans cette région. Cette prise de position contraste avec les positions précédentes du président américain, qui soutenait fermement l’idée de transférer les Palestiniens de Gaza.

Tibon ajoute que Trump s’est entretenu avant son entrevue avec Netanyahu avec plusieurs dirigeants arabes et européens qui s’opposent au plan initial de Trump pour la bande de Gaza. Ces discussions ont probablement influencé sa prise de position plus nuancée lors de l’entrevue avec Netanyahu.

Le journaliste indique également que Trump a critiqué les progrès insuffisants dans le dénouement du conflit et la libération des otages, un sujet sur lequel il est bien connu qu’Israël porte une grande responsabilité. Des sondages récents en Israël montrent que la population souhaite fortement la libération des otages par négociations plutôt que par la force.

Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient, a entrepris des efforts pour négocier avec le Hamas une trêve temporaire en échange d’une libération partielle des otages. Cette approche diffère radicalement de la vision initiale de Trump et pourrait marquer un tournant significatif dans les relations entre Israël, les États-Unis et l’ensemble du Moyen-Orient.

Bien que ces développements soient encourageants pour certains, ils soulèvent des défis importants. Netanyahu est connu pour son désir de maintenir le conflit en tant qu’instrument politique, ce qui met en perspective les efforts pacifiques actuels.

Turquie et Israël Coopèrent Militairement en Syrie

Turquie et Israël Coopèrent Militairement en Syrie

Le 10 avril 2025, quelques jours après des frappes israéliennes menées contre une base aérienne syrienne à Homs, les armées turque et israélienne ont établi une ligne directe de communication. Cette initiative vise officiellement à éviter tout malentendu et à prévenir d’éventuels affrontements lors des opérations militaires en Syrie.

La veille immédiate de ces frappes, les forces aériennes israéliennes ont ciblé plusieurs sites militaires syriens, dont la base T4. Cette action a eu lieu alors que l’armée turque préparait son déploiement dans cette même zone avec des drones d’observation et d’attaque.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait informé les États-Unis qu’une intervention turque à la base T4 limitait fortement les options israéliennes pour mener de futures opérations militaires. Une fois l’armée turque installée, ces actions seraient moins probables.

Pour sa part, Ankara prévoit d’y installer des systèmes de défense aérienne Hisar ainsi que temporairement des S-400 russes pour sécuriser la zone jusqu’à la reconstruction complète de la base T4. Ces systèmes visent à dissuader les opérations israéliennes dans cette région stratégique.

Bien qu’aucun conflit direct ne soit officiellement souhaité par Ankara et Tel-Aviv, l’établissement d’une ligne de déconfliction est considéré comme une nécessité. Les deux parties reconnaissent la complexité de la situation en Syrie et cherchent à éviter un accrochage accidentel.

Les architectes de la guerre irakienne occupent aujourd’hui des postes universitaires influents

Les architectes de la guerre irakienne occupent aujourd’hui des postes universitaires influents

Date : 10 avril 2025

Il y a vingt-deux ans, les États-Unis lançaient une invasion illégale en Irak. Aujourd’hui, ceux qui ont orchestré ce conflit sont confortablement installés dans des institutions académiques renommées.

Le 20 mars 2003 marquait le début d’une guerre menée sous de faux prétextes : l’existence hypothétique d’armes de destruction massive irakiennes. Cette agression a coûté la vie à des centaines de milliers d’Irakiens et déclenché une cascade de désastres humanitaires.

Aujourd’hui, les principaux responsables de cette entreprise belliqueuse occupent des postes honorifiques dans les universités américaines. Parmi eux figurent Condoleezza Rice, ancienne conseillère à la sécurité nationale et secrétaire d’État ; David Petraeus, commandant en chef lors de l’invasion puis directeur de la CIA ; ainsi que Douglas Feith, sous-secrétaire à la Défense chargé des opérations étrangères.

Ces anciens acteurs politiques sont aujourd’hui associés à des institutions prestigieuses. Rice tient une chaire de commerce mondial et d’économie à Stanford Business School ; Petraeus est professeur invité à l’université Yale et titulaire de la bourse Kissinger, tandis que Feith enseigne malgré les protestations au sein du Georgetown School of Foreign Service.

Ce phénomène n’est pas isolé. L’année dernière, deux hauts fonctionnaires de l’administration Biden, Brett McGurk et Jake Sullivan, ont accepté des postes à Harvard, la chaire occupée par Sullivan étant nommée en l’honneur du controversé Henry Kissinger.

Alors que ces universitaires cautionnent les politiques guerrières américaines, leur rôle dans le soutien de l’apartheid et du génocide israélien à Gaza est souvent passé sous silence. De nombreux établissements ont réprimé vigoureusement les étudiants qui manifestaient contre ces atrocités.

Cette situation suscite des controverses et des remises en question sur le campus, notamment au sein de groupes comme Historiens pour la paix et la démocratie (HPAD). Ces militants universitaires se battent pour défendre la liberté académique et dénoncer les complicités avec l’industrie militaire.

Leur combat trouve un écho dans l’histoire : au début des années 1970, des soulèvements étudiants avaient remis en cause le lien entre universités et complexe militaro-industriel. De Stanford à Columbia, les mouvements contestataires ont forcé des revirements.

Aujourd’hui, alors que les architectes de la guerre irakienne occupent des postes d’influence dans l’enseignement supérieur, ces universitaires se mobilisent pour dénoncer le soutien implicite apporté à la répression israélienne. Leur engagement témoigne du besoin pressant de remettre en question les liens entre institutions académiques et projets militaires.

Jean-François Coulomme dénonce l’instrumentalisation d’un drame

Jean-François Coulomme dénonce l’instrumentalisation d’un drame

Dans la nuit du dimanche 6 avril, un jeune homme âgé de 19 ans a perdu la vie suite à une rixe rue du Laurier à Chambéry. Le lendemain, le député local Jean-François Coulomme (La France Insoumise) s’est exprimé pour condamner ce meurtre et critiquer ceux qui cherchent à en tirer des conclusions hâtives.

Le représentant de l’opposition a appelé les politiques à attendre les résultats définitifs de l’enquête avant d’émettre des jugements. Il déplore que certains profite de cette tragédie pour promouvoir une vision sécuritaire et répressive, oubliant la nécessité d’une politique sociale et éducative ambitieuse.

Selon lui, ce drame exceptionnel à Chambéry est le résultat d’insuffisances structurelles dans notre société : diminution des services publics essentiels et disparition progressive de la police de proximité. Jean-François Coulomme rappelle que son parti réclame depuis longtemps le rétablissement d’une présence policière plus proche des citoyens.

L’enquête judiciaire avance, deux individus ont été interpellés tandis qu’un troisième reste en fuite. Pour l’instant, les circonstances exactes de la rixe restent floues et méritent d’être éclaircies par les enquêteurs.

### Trump et les droits de douane : réparation d’une longue domination néolibérale ?

### Trump et les droits de douane : réparation d’une longue domination néolibérale ?

Date: 2025-04-09

Le président Donald Trump a lancé une série de mesures tarifaires visant à faire payer aux autres nations leur part dans la maintenance des systèmes monétaires et commerciaux internationaux. Cette stratégie, qui est soutenue par l’économiste Steve Miran, ancien conseiller du président, vise à redresser un déséquilibre accumulé sur plusieurs décennies.

Selon Miran, les États-Unis ont longtemps assuré la paix et la prospérité mondiales en fournissant des services de sécurité et une monnaie de réserve mondiale. Ces rôles coûteux se sont traduits par des déficits commerciaux persistants et une dégradation du secteur manufacturier américain.

Mirant a souligné que les États-Unis ont fourni un «parapluie géopolitique» qui garantissait la sécurité d’autres nations contre le chaos, tout en permettant l’expansion économique. Ce système s’est néanmoins révélé coûteux pour les Américains ordinaires qui ont dû supporter une part disproportionnée du fardeau financier.

Il estime que ces déficits commerciaux ont été aggravés par des distorsions monétaires dues au statut du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Les autres nations, en particulier la Chine et le Japon, se sont enrichies en accumulant des réserves de dollars sans vraiment contribuer à l’effort global.

Dans ce contexte, Miran soutient que les tarifs douaniers ne sont pas simplement un outil pour réduire les déficits commerciaux. Ils représentent une tentative audacieuse d’exiger que les autres nations paient leur part dans le maintien du système économique international qu’ils ont largement bénéficié.

Il souligne également que l’application de tarifs douaniers peut avoir des conséquences imprévues, car les pays qui affichent de grands excédents commerciaux sont souvent fortement liés au marché américain. Ces nations risquent donc d’être contraintes d’affaiblir leur monnaie pour maintenir leurs exportations et réduire ainsi la valeur des actifs qu’elles détiennent en dollars.

En somme, cette approche de Trump vise à corriger 40 ans de néolibéralisme qui a bénéficié aux États-Unis dans un premier temps mais a fini par les affaiblir. Les critiques estiment que ces mesures pourraient provoquer une inflation et des réactions protectionnistes inattendues à l’échelle mondiale.

Edwy Plenel Met en Danger Une Enseignante Jugée Islamophobe

Edwy Plenel Met en Danger Une Enseignante Jugée Islamophobe

Le journaliste et fondateur du média Médiapart, Edwy Plenel, a été vivement critiqué pour ses récentes attaques contre une enseignante jugée islamophobe. Cette affaire rappelle l’incident tragique impliquant Samuel Paty en 2021 et soulève des questions sur la liberté d’expression dans le contexte actuel.

Depuis plusieurs jours, Sandra (prénom modifié pour protéger son identité), une enseignante travaillant dans un établissement catholique du Finistère, fait l’objet de pressions importantes. Des articles publiés par Médiapart la dépeignent comme une personne islamophobe et raciste, en raison des propos qu’elle partage sur les réseaux sociaux.

Cette campagne médiatique a suscité un tollé parmi certains observateurs qui y voient une menace directe pour l’enseignante. Certains estiment que Plenel et ses collaborateurs cherchent à intimider Sandra, à la priver de son travail et même de sa sécurité personnelle.

L’affaire remet en question le rôle des médias dans les débats sur l’islamophobie et la liberté d’expression. Certains soutiennent que Plenel abuse de sa position pour discréditer ceux qui s’opposent à son point de vue. D’autres critiquent fermement cette attitude en soulignant les risques encourus par Sandra, qui est maintenant sous une pression considérable.

La situation a conduit à un débat sur l’équilibre entre la liberté d’expression et le respect des opinions divergentes. Certains défenseurs de la liberté académique ont appelé au retrait de ces accusations et demandent que les médias arrêtent ce qu’ils considèrent comme une chasse aux sorcières.

L’incident suscite également un débat sur l’impact des réseaux sociaux dans le climat d’intimidation qui prévaut actuellement. Les critiques suggèrent que ces plateformes amplifient les tensions et peuvent inciter à la violence envers ceux qui ne partagent pas les idées dominantes.

La direction du collège concerné n’a pas pris de mesures concrètes jusqu’à présent, malgré la gravité de la situation. De nombreux observateurs s’interrogent sur l’absence d’intervention des autorités et de la justice face à ces attaques potentiellement criminelles.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes autour du discours critique concernant l’islam, une question qui continue de diviser profondément la société française. Les observateurs attendent pour voir si Sandra portera plainte contre Plenel et Médiapart pour ces accusations répréhensibles.

Titre : Les scientifiques s’expriment librement sur les effets secondaires des vaccins contre le COVID-19 aux États-Unis

Titre : Les scientifiques s’expriment librement sur les effets secondaires des vaccins contre le COVID-19 aux États-Unis

Le New York Times a publié un article important mettant en lumière les témoignages de scientifiques américains qui ont souffert d’effets secondaires graves après avoir reçu des vaccins à ARN messager. Ces récits sont particulièrement pertinents dans le contexte actuel, où la liberté d’expression est souvent restreinte en France.

Aux États-Unis, les scientifiques qui témoignent de ces effets indésirables bénéficient du premier amendement et peuvent s’exprimer librement. En revanche, en France, un tel débat est quasi impossible à cause d’un conformisme exacerbé ou d’une ignorance volontaire.

Le New York Times a enquêté sur les cas documentés de personnes qui ont subi des réactions graves après la vaccination. Parmi ces témoignages, le plus frappant concerne Michelle Zimmerman, une scientifique en neurosciences de 37 ans, qui est maintenant incapable d’exercer suite à une perte de mémoire et des difficultés motrices dues au vaccin Johnson & Johnson.

D’autres professionnels de la santé ont également partagé leurs expériences. Le Dr Janet Woodcock, ancienne responsable de l’administration américaine chargée de l’évaluation des médicaments, a reconnu que les pressions politiques avaient étouffé le débat sur les effets secondaires des vaccins.

Bien que les responsables de la santé publique aux États-Unis reconnaissent désormais certains effets indésirables, comme l’inflammation cardiaque chez les jeunes sportifs et la paralysie faciale dans plusieurs cas graves, ces admissions ont été retardées par des pressions politiques et industrielles.