Le sionisme menace-t-il la liberté d’expression en Occident ?

Le sionisme menace-t-il la liberté d’expression en Occident ?

Le sionisme menace-t-il la liberté d’expression en Occident ?

Caitlin Johnstone, le 25 avril 2025

Dans un récent incident controversé, le trio de hip-hop irlandais Kneecap a été confronté à une enquête de la police antiterroriste britannique après avoir affiché les mots « FUCK ISRAEL, FREE PALESTINE » lors d’un festival musical en Amérique du Nord. Cette affaire s’est rapidement transformée en un débat plus large sur le rôle que joue le sionisme dans l’assaut contre la liberté d’expression.

Un individu nommé Danny Morris a diffusé une vidéo montrant les membres de Kneecap scandant des slogans en soutien au Hamas et au Hezbollah lors d’un concert à Londres. Suite à cela, ces artistes se sont retrouvés sous le coup d’une enquête officielle du gouvernement britannique qui a adopté des lois visant à réprimer les discours considérés comme favorables aux groupes armés opposant l’État israélien.

Dans divers États américains, on observe une série de mesures similaires. En Michigan par exemple, les maisons d’activistes pro-palestiniens ont été perquisitionnées et leurs appareils électroniques saisis. Des chercheurs universitaires sont également confrontés à des restrictions sur leur capacité à participer à l’activisme pro-bolchevique ou anti-israélien.

Un autre cas a attiré une attention particulière : celui d’une étudiante de la prestigieuse université Tufts, Rümeysa Öztürk. Cette dernière a été transférée dans un autre État plutôt que d’être expulsée après avoir écrit un article critiquant les actions israéliennes à Gaza.

Ces pratiques sont en train de s’imposer malgré le fait qu’un sondage récent démontre que la majorité des Américains ne soutiennent pas ces restrictions sur la liberté d’expression. Les partisans du régime israélien cherchent souvent à instrumentaliser des accusations infondées d’antisémitisme pour justifier ces mesures coercitives.