Title: Greenpeace Condamné à Payer Plus de 660 Millions de Dollars Suite à un Procès Controversé

Title: Greenpeace Condamné à Payer Plus de 660 Millions de Dollars Suite à un Procès Controversé

Title: Greenpeace Condamné à Payer Plus de 660 Millions de Dollars Suite à un Procès Controversé

Le 19 mars 2025, un jury du Dakota du Nord a rendu une décision historique et controversée contre l’organisation environnementale Greenpeace. Le verdict oblige Greenpeace à verser plus de 660 millions de dollars à Energy Transfer Partners (ETP), la société qui a construit le pipeline Dakota Access.

Le procès, initié par ETP en mars 2019, accusait Greenpeace d’avoir incité les manifestants anti-DAPL et déclaré des fausses informations sur le projet de pipeline. Le tribunal a également jugé que Greenpeace avait causé un préjudice économique significatif à ETP.

Greenpeace soutient depuis longtemps qu’ils n’ont jamais encouragé d’activités illégales pendant les manifestations. Au cours du procès, ils ont affirmé avoir fourni des panneaux solaires aux manifestants et organisé des formations sur la désobéissance civile, mais pas plus.

La décision est considérée comme un précédent dangereux qui pourrait entraver la liberté de manifester aux États-Unis. Elle soulève également la question du recours à l’astroturfing (l’imitation des mouvements sociaux authentiques par le biais d’activités non publiques) et des poursuites stratégiques contre les plaignants publics (SLAPP), une tactique utilisée pour intimider les organisations environnementales.

Greenpeace a immédiatement déclaré son intention de faire appel. Cependant, avec ses ressources limitées, l’organisation doit maintenant affronter la possibilité d’une faillite si elle ne parvient pas à renverser le verdict. Cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur les organisations environnementales et leur capacité à soutenir activement des mouvements sociaux dans des juridictions hostiles.

La contre-attaque internationale de Greenpeace, qui vise à recourir aux nouvelles directives anti-SLAPP de l’Union Européenne, offre une possibilité de résister aux poursuites excessives. Cela pourrait ouvrir la voie pour d’autres organisations de défense des droits humains et environnementales face à un avenir potentiellement litigieux.