Persécution du régime nicaraguayen contre les cérémonies catholiques durant la Semaine Sainte

Persécution du régime nicaraguayen contre les cérémonies catholiques durant la Semaine Sainte

Persécution du régime nicaraguayen contre les cérémonies catholiques durant la Semaine Sainte

Le 22 avril 2025, le gouvernement du Nicaragua a intensifié ses mesures répressives vis-à-vis de l’Église catholique en interdisant des milliers d’événements religieux. Sous la menace constante de l’armée et des forces de sécurité intérieure, les processions et célébrations traditionnelles ont été annulées cette année encore.

Martha Patricia Molina, avocate exilée aux États-Unis qui documente ces persécutions, a dénoncé la violence subie par les fidèles lors du dimanche des Rameaux. Selon elle, l’armée a menacé de capturer des prêtres et d’autres croyants s’ils osaient défier les ordres du gouvernement.

La menace est si grande que plusieurs prêtres n’ont pas pu rentrer dans leur pays après mission pastorale à cause des restrictions imposées par le régime. Le père Jalder Hernández, par exemple, a été empêché de reprendre ses activités en tant que curé au Nicaragua.

Les célébrations du Carême et de la Semaine Sainte ont pour la troisième année consécutive été interdites. De plus, le cardinal Leopoldo Brenes, malgré les menaces, a tenu une brève messe à Managua, entouré par des policiers armés.

La dictature de Daniel Ortega et Rosario Murillo considère l’Église catholique comme un adversaire politique depuis 2018. Depuis cette date, les croyants et prêtres sont victimes d’attaques physiques et verbales ainsi que des restrictions diverses.