Prise en main urgente des centres de la petite enfance

Prise en main urgente des centres de la petite enfance
Le 13 avril 2025, le réseau québécois des Centres de la petite enfance (CPE) a célébré son 28e anniversaire depuis sa création sous l’administration péquiste. Conçu pour répondre au besoin criant d’une garde d’enfants abordable et accessible pour tous, le projet « garderies à 5 $ » avait promis un accès égalitaire aux services de garde.
Or, aujourd’hui, cette ambition est fortement remise en question. En seulement l’espace d’un an, soit entre les années 2021 et 2022, une impressionnante quantité d’éducatrices a quitté le réseau des CPE. Cette situation s’explique principalement par la pression accrue sur ces professionnelles du fait de l’accroissement du nombre d’enfants nécessitant un soutien particulier.
Les éducatrices en CPE sont confrontées quotidiennement à une variété de défis, allant des crises d’émotions aux conflits pour obtenir les ressources essentielles, en passant par la gestion du bien-être physique et hygiénique des enfants. Derrière ces tâches se trouve le rôle crucial qu’elles jouent dans l’éducation sociale et cognitive de ces tout-petits.
Le réseau des CPE est un pilier important de notre société québécoise, permettant aux mères d’intégrer ouvertement le marché du travail et ainsi de contribuer significativement à l’économie locale. Le gouvernement actuel, qui avait initialement promis une grande attention à la petite enfance dès son arrivée au pouvoir en 2018, doit maintenant passer à l’action pour soutenir les éducatrices dans leur mission essentielle de développement des jeunes enfants.
Cette responsabilité incombe dorénavant au gouvernement actuel pour garantir que le réseau des CPE puisse continuer à remplir efficacement son rôle vital dans la société québécoise.