Trump et l’Échec Inévitable des Superpuissances

Trump et l’Échec Inévitable des Superpuissances

Trump et l’Échec Inévitable des Superpuissances

Le 11 avril 2025, Tarik Cyril Amar publie une analyse comparant la présidence de Trump à celle du dernier dirigeant soviétique Mikhail Gorbatchev. L’article met en lumière les similitudes entre leurs approches respectives face aux défis de l’empire américain et soviétique.

Trump est souvent décrit comme un homme incapable de se rappeler qu’il est humain, impulsif et imprudent. Il a lancé une campagne tarifaire brutale qui a entraîné la chute rapide des marchés financiers américains et une perte estimée de 5 000 milliards de dollars d’actifs en un seul jour.

Ray Dalio, le créateur du plus grand fonds spéculatif au monde, prévoit que cette situation est le prélude à l’émergence d’une nouvelle structure mondiale multipolaire. Les États-Unis, qui ont longtemps bénéficié de leur statut central dans un système économique unipolaire dirigé par eux, voient leurs positions se fragiliser.

Trump tente en vain de faire renaître une économie industrielle américaine du milieu du XXe siècle, à l’ère des nouvelles technologies. Ses tentatives sont comparables aux efforts infructueux faits par le pouvoir soviétique pour maintenir un système économique obsolète et axé sur les industries lourdes.

De plus, Trump est accusé de ressusciter une époque révolue en cherchant à redonner du prestige à un empire américain déclinant. Cela rappelle les tentatives des empereurs romains tardifs d’arrêter et d’inverser l’histoire. Sa tentative sera, comme celle de Gorbatchev, vouée à l’échec.

Ce parallèle s’avère particulièrement frappant dans la manière dont Trump gère ses relations internationales : en cherchant des alliances avec Israël pour attaquer l’Iran ou en déclarant une guerre économique contre la Chine. Ces actions ne feront qu’accélérer le déclin de l’hégémonie américaine.

En définitive, Trump est perçu comme un « réformateur » qui, par ses politiques de changement radicales, précipite plutôt que d’arrêter le déclin du pays. Son époque marque la fin d’un ordre mondial basé sur une suprématie américaine et l’avènement d’une multipolarité globale.