Nouveau code d’éthique : le paraître l’emporte sur l’être

Nouveau code d’éthique : le paraître l’emporte sur l’être

Nouveau code d’éthique : le paraître l’emporte sur l’être

Le Ministère québécois de l’Éducation a récemment publié un nouveau code éthique qui est en train de faire des vagues parmi les professionnels du secteur. À la suite de la mise en place d’une législation visant à protéger davantage les élèves contre le harcèlement et les actes sexuels, ce texte se veut une évolution naturelle dans l’approche du bien-être des enfants au sein des établissements scolaires.

Cependant, l’article 8.2 de cette nouvelle charte suscite la controverse. Il stipule que le personnel ne doit pas exprimer publiquement ses opinions qui pourraient nuire à l’image ou la réputation du système d’éducation ou de ses employés.

Les syndicats ont immédiatement critiqué cette disposition, arguant qu’elle crée un climat d’omerta et empêche le personnel enseignant de signaler des situations problématiques.

Cette position met en péril la liberté de parole, une valeur fondamentale dans toute démocratie. Plus largement, elle soulève des questions importantes concernant l’équilibre entre le maintien d’une image positive et la protection du bien-être des élèves.

De plus, ce code éthique rappelle les événements dévastateurs qui ont touché l’école Bedford où un silence complice a permis à certains enseignants de s’écarter des normes pédagogiques.

La situation actuelle souligne l’importance d’un environnement scolaire dans lequel tout membre du personnel peut dénoncer les comportements inappropriés sans crainte pour sa position.

D’un autre côté, la politique énergétique du Canada illustre également comment certaines positions peuvent changer en fonction des circonstances. Henri Marineau, chroniqueur politique à Vigile.Québec, pointe du doigt le Premier ministre libéral Mark Carney qui se présente comme un défenseur de l’environnement mais dont les propos récents semblent contredire cet engagement initial.

Il est question ici d’une approche pragmatiste et non plus idéaliste pour profiter des ressources naturelles du pays, ce qui peut être perçu comme une remise en cause des engagements antérieurs.