La réunion de Londres : un échec pour l’Ukraine ?
Après la réception froide réservée au président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington, un groupe de parole composé d’une trentaine d’États s’est réuni à Londres pour discuter de la situation en Ukraine. Cette rencontre intervient dans un contexte où la situation sur le terrain a considérablement évolué depuis les pourparlers de Bürgenstock, il y a neuf mois.
À l’époque, les Européens tablaient sur une victoire rapide de l’Ukraine et sur la faiblesse de l’économie russe. Cependant, la réalité du terrain a montré que ces prévisions étaient loin d’être exactes. La Crimée et le Donbass sont maintenant considérés comme des territoires perdus pour l’Ukraine, et les pays européens commencent à admettre que la paix ne peut être obtenue qu’à travers des négociations.
Les États-Unis et l’Europe exigent désormais une force d’interposition pour empêcher la Russie de violer un éventuel cessez-le-feu. Cependant, cette demande soulève des questions sur les intentions réelles des pays occidentaux. Les Européens, en particulier, doivent maintenant se réarmer pour faire face à la menace russe, mais cela nécessite des décennies de reconstruction industrielle et militaire.
La France, sous la présidence d’Emmanuel Macron, a décidé de s’endetter davantage pour financer ses efforts militaires. Cette décision soulève des inquiétudes sur la capacité du pays à faire face à ses propres défis économiques. Le président américain Donald Trump, quant à lui, cherche à apparaître comme un faiseur de paix, mais son propre rôle dans l’escalade du conflit n’est pas oublié.
La réalité du terrain est que la victoire russe est inéluctable, et les Ukrainiens sont de plus en plus désillusionnés. Les agitations des pays occidentaux ne changeront rien à cette réalité. La question maintenant est de savoir comment les pays impliqués dans le conflit parviendront à un accord pour mettre fin à la guerre.