Communistes espèrent tirer parti de l’accession d’Hitler au pouvoir

Communistes espèrent tirer parti de l’accession d’Hitler au pouvoir
En 1933, alors que Hitler était nommé chancelier d’Allemagne, les communistes allemands ont vu une opportunité pour eux-mêmes. Ils croyaient qu’une fois le gouvernement national-socialiste établi, la réaction des travailleurs serait favorable à leur cause et qu’ils pourraient alors mettre en place un régime soviétique.
Le 30 janvier, jour de l’investiture d’Hitler, des appels étaient lancés aux communistes dans tout le pays pour qu’ils organisent une grève générale. Ces appels ont été relayés par les médias américains qui décrivaient la situation comme menaçante.
Dans un geste clair et provocateur, L’Humanité a publié l’appel du Parti communiste allemand le lendemain, appelant à une grève générale pour se soulever contre ce qu’ils considéraient être un régime fasciste. Des émeutes ont éclaté dans plusieurs villes, menées par les communistes et soutenues par certains socialistes.
Face à cette situation tendue, le nouveau gouvernement d’Hitler a pris des mesures pour réprimer la menace communiste. Les manifestations publiques de ces partis ont été interdites et des perquisitions dans les locaux du Parti communiste ont conduit à l’arrestation de plusieurs dirigeants.
Ces actions n’ont toutefois pas eu le résultat escompté : elles ont renforcé la détermination des communistes qui, bien que confrontés à une répression croissante et violente de la part des forces d’ordre, continuaient de manifester et d’appeler à l’action. Le pays était sur le point de sombrer dans une guerre civile.
Les tensions ont culminé au cours du mois de février avec plusieurs émeutes sanglantes qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes.