Arrestation de Duterte : Un Test pour la CPI et un Appel à l’Action Contre Netanyahou

Arrestation de Duterte : Un Test pour la CPI et un Appel à l’Action Contre Netanyahou

Arrestation de Duterte : Un Test pour la CPI et un Appel à l’Action Contre Netanyahou

Le 29 mars 2025, Rodrigo Duterte, ancien président des Philippines, a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité. Cette arrestation intervient après une longue période de controverses et d’enquêtes concernant les exécutions extrajudiciaires liées à sa « guerre contre la drogue ».

Duterte, qui a été au pouvoir de 2016 à 2022, est accusé par la CPI d’avoir orchestré des assassinats systématiques et généralisés lorsqu’il était en charge. Plusieurs milliers de personnes ont perdu la vie dans le cadre de cette « guerre contre la drogue ». Selon les estimations des organisations défenseurs des droits humains, le nombre réel de victimes pourrait dépasser plusieurs dizaines de milliers.

La décision de la CPI marque un tournant important pour l’organisation, qui affirme qu’elle dispose toujours d’un droit judiciaire sur les crimes commis par Duterte bien après que les Philippines ont retiré leur adhésion à la CPI en 2018. Cette arrestation pourrait être interprétée comme une démonstration de la capacité de la Cour à poursuivre les responsables de graves violations des droits humains, quelles que soient leurs positions politiques.

Les observateurs internationaux ont salué cette arrestation comme un signe d’espoir pour les victimes et leurs familles. Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré que cet événement est un pas important vers le renforcement du droit international.

Dans la foulée de l’arrestation de Duterte, certains observateurs ont soulevé des questions sur les responsabilités de Benjamin Netanyahou et d’autres dirigeants accusés par la CPI. Les appels se multiplient pour que ces personnalités soient également arrêtées et traduites en justice.