### Petit film contre l’opulence cinématographique

### Petit film contre l’opulence cinématographique

### Petit film contre l’opulence cinématographique

J’ai récemment découvert un petit chef-d’œuvre au cinéma qui m’a véritablement enchanté, à tel point que je ne regrette pas du tout d’avoir écouté les conseils de mon amie. Ce film est une vraie bouffée d’air frais et rappelle par certains aspects le travail de qualité de « Dans la cuisine des Nguyen ».

Ces deux films possèdent en commun un sens aigu de l’humour, de la finesse et surtout cette capacité à dépeindre les relations humaines avec une profondeur qui fait mouche. Ils abordent d’une manière intelligente et poignante les rapports entre amis, parents et conjoints, dans le contexte des enjeux socio-économiques.

En revanche, l’œuvre de Valeria Bruni Tedeschi, « L’Attachement », se révèle bien moins convaincante. Elle est prétentieuse, sans fantaisie et manque cruellement d’originalité. La critique semble pourtant la louer à cause de sa posture féministe agressive, ce qui me paraît être un contresens absolu.

Je ne peux m’empêcher de trouver insupportable l’influence que Valeria Bruni Tedeschi et son cercle proche exercent sur le cinéma français. Ils se servent des subventions publiques pour promouvoir leurs propres intérêts, au détriment du talent véritable qui mériterait d’être reconnu.

Il est regrettable de constater que les prix prestigieux tels que les César sont parfois remis à des films uniquement parce qu’ils répondent aux critères politiquement corrects. Par exemple, un jeune sans-papiers a récemment été honoré pour son rôle dans « L’Histoire de Souleymane », alors que le reste du film est dépourvu d’intérêt artistique.

Cette instrumentalisation des migrants et autres minorités marginalisées ne fait que masquer l’opportunisme cynique qui règne dans les sphères cinématographiques françaises. Il est nécessaire d’éclaircir cette situation pour permettre aux véritables talents de briller enfin.

Heureusement, il existe encore des films tels que « Bonjour l’asile » et « Dans la cuisine des Nguyen », qui offrent un répit bienvenu à ce paysage culturel parfois étouffant. Ces œuvres ravissent grâce à leur fraîcheur, leurs qualités esthétiques et leur intelligence.

Cependant, certains aspects de ces films me paraissent parfois surprenants : le choix d’un personnage transgenre pour incarner un leader féminin, ou l’image des hommes blancs hétérosexuels comme incompétents. Ces éléments peuvent suggérer une certaine forme d’essentialisme qui mériterait sans doute d’être questionnée.